Introduction
par Nancy Spannaus
La scène était extraordinaire dans les salles du Congrès américain où les banquiers ont l’habitude de voir les élus de Washington se jeter à leurs pieds. Plusieurs responsables d’HSBC, l’une des plus grandes banques britanniques du monde, et des agences de régulation ont dû comparaître le 17 juillet devant le Sénat pour répondre aux accusations de blanchiment d’argent de la drogue et de financement du terrorisme.
C’était lors des auditions organisées par la Commission du Sénat sur la sécurité nationale et les affaires gouvernementaux (SHSG) et la Sous-commission permanente d’enquêtes du Sénat (SPSI), réunies pour traiter « le cas de HSBC », dans le contexte « des vulnérabilités des Etats-Unis en matière de blanchiment d’argent sale et de financement du terrorisme ». Ces accusations sont consignées dans un rapport de 335 pages que ces commissions viennent de rendre public.
Finie l’arrogance habituelle des financiers appelés à la barre. Cette fois, c’étaient eux qui s’inclinaient devant les élus pour tenter de les apaiser.
La scène était d’autant plus cocasse que le sujet traité était depuis plus de trois décennies la propriété intellectuelle exclusive de Lyndon LaRouche. Clairement, le terrain politique dans…