- Keynes à la rescousse de l’oligarchie
- Keynes, l’un des plus illustres agents de l’Empire
- A Versailles, au service de sa majesté
- Obtenir une part plus grande pour l’Empire britannique
- Le cas de Carl Melchior
- Keynes et la faction dure de l’Empire britannique
- Keynes : corporatisme et cartellisations
- Keynes et Hitler
- Schacht et les plans de Keynes pour l’ordre monétaire de l’après-guerre
Cet article constitue la troisième partie du dossier de Solidarité et Progrès consacré à Keynes.
Depuis le début du krach systémique que nous sommes en train de vivre, le nom d’un économiste a effectué un véritable retour en force sur la scène internationale : c’est celui de John Maynard Keynes (1883-1946).
Pas un journal, pas une revue qui n’ait consacré un article à cet économiste britannique dont on redécouvre désormais toutes les vertus. De retour du sommet du G20 à Washington, le 15 novembre dernier, Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, racontait, extasié, comment lors de ce sommet voué à poser les bases d’un nouveau système de Bretton Woods, les chefs d’Etat n’avaient eu qu’un seul mot à la bouche : Keynes !
Depuis le début de la crise, nous sommes, en effet, brusquement passés d’une économie de « laisser-faire » absolu, où tous les freins à la spéculation financière avaient été levés, à une économie où ce même Etat que les ultra-libéraux avaient auparavant chassé comme un malpropre, était appelé à la rescousse pour renflouer le système et y remettre de l’ordre.
Pas une mesure adoptée par les gouvernements depuis l’automne…