Par Sébastien Périmony, militant et vice-président de S&P, Paris
Renforcer le pouvoir de pensée et d’action de chacun en puisant l’inspiration auprès des savants, éducateurs et artistes qui ont porté l’espèce humaine. Tel était le but des journées de formation organisées par Solidarité et Progrès les 19 et 20 mars, pour lesquelles cet article avait été préparé.
A Johanna.
Pourquoi tant d’inhumanité, tant de barbarie ? Pourquoi tant de petitesse d’âme de la masse des hommes ?
Petitesse de nous tous : commérage, ingratitude, susceptibilité, indifférence à la souffrance d’autrui, peur, manque de curiosité. Petitesse des « grands » : appât du gain, manipulation des peuples, truquage des élections, mensonges engendrant guerres et génocides. Qu’est-ce qui pousse l’humanité à voir si petit, à agir contre ses véritables intérêts ? Voici une réponse : le manque d’éducation du sentiment. Une maladie nous a été inoculée et nous a anesthésiés depuis des siècles : le romantisme. Toute la vie de Schumann fut un combat contre cette maladie. Son remède : sauver l’héritage musical et moral de Bach et Beethoven.
Quel rôle peut et doit jouer la musique dans notre vie ? Cela n’est pas encore très clair pour tout le monde. Ainsi l’un des idéologues de l’Empire britannique, qui fut à l’origine d’une théorie sur l’évolution des espèces, ne pouvait y faire entrer la musique :
On admet que, chez l’homme, le chant est la base ou l’origine de la musique instrumentale. L’aptitude à produire des notes musicales, la jouissance…