- La clef pour réussir une nouvelle Renaissance
- Renaissance et pseudo-Renaissance
- Giorgio Vasari, l’homme des Médicis
- Trois conciles pour unir le monde chrétien
- Art et éducation universelle
- La vie de Piero della Francesca
- Au service de Frédéric de Montefeltre
- Cuse à l’origine d’une perspective non-linéaire
- La Flagellation
- Luca Pacioli, le transmetteur
- Léonard, héritier de Cuse
- L’influence de Piero della Francesca dans l’œuvre de Léonard
La clef pour réussir une nouvelle Renaissance
Par Karel Vereycken, août 1999
Ce qui nous préoccupe ici n’est pas d’écrire un énième commentaire académique sur telle ou telle période glorieuse du passé. Si le monde actuel sortira de la plus grave crise des temps modernes, ce n’est que parce que chacun d’entre nous se plongera dans une docte ignorance, cette humilité personnelle devant le savoir et l’absolu qui nous prédispose à accroître nos capacités d’aimer et d’agir.
Pour cela, comme l’a souligné depuis fort longtemps Helga Zepp-LaRouche, les idées philosophiques et l’action politique de Nicolas de Cuse (1401-1464) sont incontournables, car sa démarche est la clef pour la formation des génies de demain.
Tout révolutionnaire qui se prend au sérieux se doit d’étudier ses idées et comment elles ont révolutionné le monde. Que cette démarche ait été hautement fructueuse, en témoignent les génies que l’histoire nous a fournis. Luca Pacioli, Léonard de Vinci, Johannes Kepler, Wilhelm Leibniz et Georg Cantor, presque tous ont explicitement reconnu leur dette intellectuelle envers Nicolas de Cuse, et j’aimerais que demain chacun d’entre vous et de vos enfants puisse en faire autant.
Si nous avons choisi ici Piero della Francesca, c’est d’abord parce qu’il a pris part à la…