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- Panneau central de l’Agneau de Dieu (1432), célèbre polyptyque du peintre et diplomate flamand Jan Van Eyck, impliqué dans les préparations du Concile de Florence. Le « conseiller théologique » du peintre était Denis le Chartreux, un ami et collaborateur de Nicolas de Cues.
Intervention d’Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller international, lors d’une conférence en Allemagne, le 6 mai 2001.
Pour un dialogue des cultures,
une contribution au 600e anniversaire de Nicolas de Cues
Par Helga Zepp-LaRouche, 2001.
Source : EIR
C’est un immense plaisir pour moi de vous parler de mon cher ami, [le cardinal-philosophe allemand] Nicolas de Cues (1401-1464), d’autant plus que nous célébrons son 600e anniversaire cette année. Je veux souligner la joie que j’éprouve à fêter l’anniversaire d’un tel ami, car c’est en ce genre d’occasion que l’on prend conscience à quel point le monde serait plus pauvre sans lui. J’espère que mes remarques vous inciteront à étudier Nicolas de Cues, ses idées et ses concepts, afin qu’il devienne aussi l’un de vos précieux amis, s’il ne l’est déjà.
La raison pour laquelle ce penseur est si important est que ses idées ont donné à la belle Renaissance italienne et florentine une expression plus haute encore, car c’était un esprit sans commune mesure avec les nombreux génies de son temps. Et c’est cette incroyable explosion de créativité humaine, exprimée au cours de cette Renaissance, qui permit de surmonter l’« Age des ténèbres » du XIVe siècle. Il n’a jamais été aussi urgent d’étudier l’exemple de la Renaissance afin de trouver des sources d’inspiration pour sortir du siècle obscur actuel.
Comme au temps de Cues, où la question de la paix était le grand sujet du jour, nous voyons aujourd’hui…