Dans le cadre de l’Assemblée générale de Solidarité & Progrès, Jacques Cheminade a convié les adhérents et sympathisants à deux ateliers quelque peu singuliers : « chronique langagière » et « chronique martienne » !
Chronique langagière et chronique martienne, « deux voyages vers des inconnus », a-t-il expliqué, content d’avoir plongé ses sympathisants dans l’interrogation. L’un pour savoir si notre langue nous permet ou non de créer et exprimer des conceptions profondes ; l’autre pour connaître les paradoxes qui conduisent à la découverte scientifique.
Sans surprise, dans ce pays où la langue est plus qu’ailleurs au cœur de notre identité, c’est la chronique langagière qui a attiré le plus de monde. Pour Cheminade il s’agissait de « niquer les crocs, vieillis, jaunis, de notre langue telle qu’elle est et lui donner les moyens de sapience, conscience, science, préscience et même confiance » pour pouvoir passer à l’acte politique. Car ce passage ne peut pas se faire avec une langue établie et figée.
Entrant en matière, il fit visionner deux versions de La Donna è Mobile. L’air bien connu de l’opéra de Verdi, Rigoletto, était d’abord chanté en italien par Luciano Pavarotti, puis en français par notre célèbre ténor Georges Thill. Les réactions ont fusé : « Il n’y a pas photo… Pavarotti est le meilleur » ; « la musique doit donner de l’émotion, or Georges Thill pour moi, c’est que dalle ! » Seuls quelques-uns ont perçu que « Thill n’est pas moins bon, il est même plus…