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- Dans notre société embourbée dans le narcissisme et la brutalité de la culture de masse, même un Mozart sur son lit de mort s’avère plus vivant, créatif et humain que toutes les stars de la musique d’aujourd’hui. (Mozart composant son Requiem, tableau de William James Grant).
Quand la finance prend notre humanité en otage
Par Cédric Gougeon
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- Diego Frazao Torquato joue du violon en pleurant pendant les funérailles de son professeur, l’homme qui prit soin d’enfants de Rio de Janeiro, traumatisés par la violence, en leur apprenant la musique.
Que se passe-t-il sur le continent de Platon, Shakespeare, Beethoven et Victor Hugo ? Depuis des décennies, l’héritage de notre culture humaniste se fane comme une rose sans printemps nouveau. Nous réclamons de nouveau la peine de mort, nous nous engageons sans remords dans des guerres destructrices, et dans la logique du laissez-faire économique, nous laissons mourir les migrants dans l’indifférence, torturant au passage le pays de Socrate et d’Homère.
Certains d’entre vous accuseront des « circonstances complexes et coûteuses » et d’autres rejetteront la faute sur les « tous pourris ». « La faute, cher citoyen, n’est pas dans les étoiles, mais en nous-mêmes », aurait sans doute répondu sévèrement William Shakespeare.
N’avons-nous pas notre part de responsabilité dans l’indifférence passive de nos actions quotidiennes ? Pour tous ceux qui veulent encore croire à l’avenir de…