Sommaire
- 1. La cancel culture aujourd’hui
- De l’intersectionnalité au « diviser pour mieux régner »
- Quand la cancel culture s’insinue partout
- « Décolonialisme » ou annulation de l’Histoire ?
- Détruire la culture classique
- 2. Aux racines philosophiques de la cancel culture
- Le déconstructionnisme français
- L’Ecole de Francfort
- Le Congrès pour la liberté de la culture
- Conclusion
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- L’humanité regorge d’exemples très inspirants pour la cause féministe, sans que l’on ait à s’enfermer dans des clichés : de Judith dans la Bible à Jeanne d’Arc ; en passant par Tomyris et Zénobie, qui défièrent les empires perse et romain ; jusqu’à la poétesse Christine de Pisan ou la Mulâtresse Solitude, qui prit part à la lutte des esclaves en Guadeloupe. Ici Katherine Johnson (1918-2020), l’une des premières mathématiciennes afro-américaines de la NASA.
- Crédit : Nasa (creative commons)
La cancel culture arrive en France. Née sur les campus américains vers les années 1980-90, elle a pris un essor ces dix dernières années à la faveur de la gauche américaine et des mouvements type Black Live Matters. A quelles extrémités nous mène-t-elle ? Et surtout : d’où vient-elle vraiment ?
Par M. Mercier
1. La cancel culture aujourd’hui
L’idée de base est louable. Elle répond à un besoin nécessaire et légitime : mettre fin aux discriminations, qu’elles touchent à la couleur de peau, aux rapports homme-femme, aux préférences sexuelles, etc. Elle entend faire reconnaître l’histoire et la souffrance des minorités, et faire cesser une nouvelle oppression qui ne dit pas son nom : c’est le « décolonialisme ». Elle veut « éveiller » les consciences et les libérer…
que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
