- Quel art ?
- Le contexte historique
- La révolte de la Bohème
- Une guerre mondiale
- Rembrandt et Comenius
- La paix de Westphalie et la Via Lucis
- Rembrandt et le pardon
- Rubens et les Philistins
- Un petit page devenu grand Leporello
- In Italia
- In Espagna
- In Antwerpia
- Un génie de la propagande
- La tulipe, Sénèque plus ultra
- La paix et la guerre
- Peintre d’Agape contre peintre d’Eros
- La petite pelisse
- Suzanne et les vieillards
- Platon contre Aristote
- La Pièce aux cents florins
Juin 2001
Rembrandt Harmenszoon van Rijn. Ne comptez pas sur nous pour vous raconter ici sa vie en quelques lignes ! [1]
De prime abord il semble que depuis l’époque romantique, tout, et presque trop, ait été dit et écrit au sujet de ce maître hollandais de la lumière, tombé dans l’obscurité par un néoclassicisme à la dérive.
La tâche qui nous incombe est donc celle d’un Appelle, ce peintre grec qui, mis au défi, s’appliqua à peindre une ligne encore plus fine sur la très fine ligne peinte par son rival.
Pour tracer cette ligne, nous dessinerons les horizons de la bataille politique et philosophique de l’époque afin de mettre en lumière trois aspects généralement ignorés permettant de jeter un regard inattendu sur la démarche de notre peintre-philosophe.
Tout d’abord, nous allons montrer que Rembrandt (1606-1669) est un peintre de la « Guerre de Trente Ans » (1618-1648), qui se déroule pendant une partie importante de sa vie et définira son engagement politique, philosophique et religieux en faveur de la paix et de l’unité.
Ensuite, nous chercherons à identifier l’origine de cette vision du monde. Rembrandt a-t-il connu l’œuvre et la personne de l’humaniste tchèque Jan Amos…