Par Laurent Sauzé, sympathisant S&P
La ligne de conduite à laquelle s’est toujours tenu dans l’Histoire le courant oligarchique [1] a toujours été le funeste « diviser pour régner ».
De nos jours, l’empire anglo-américain et ses divers supplétifs attisent dans le monde les guerres religieuses et ethniques, tel qu’on peut le voir actuellement au Proche-Orient, exacerbent le communautarisme au sein des peuples, et allument dans les cœurs la haine de l’autre
A contrario, plusieurs nations et non des moindres, les fameux BRICS, ont décidé de rejeter cette logique impériale autodestructrice, en établissant entre elles des relations économiques, scientifiques et culturelles fructueuses, tout en invitant les autres pays à les rejoindre.
On le voit, seul un véritable dialogue des civilisations est le remède souverain contre cette guerre de tous contre tous.
Dans cet esprit, et face à la fois aux périls actuels et à la chance historique des BRICS, il est important de montrer l’exemple magistral du « dialogue révolutionnaire » qui eut lieu entre l’abbé Grégoire et Moïse Mendelssohn.
La recherche du bonheur
La période, allant du début de la guerre de Sept Ans à l’instauration de l’Empire Napoléonien, a vu s’affronter en Europe et en Amérique du Nord les intérêts oligarchiques de l’Empire Britannique et de ceux qui avaient comme projet de bâtir de véritables républiques.
Dans le Nouveau Monde, les habitants déclarèrent leur indépendance, et rédigèrent la Déclaration de 1776, proclamant que
Tous les êtres humains sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables : la vie, la liberté, et la recherche du…