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Déchéance de nationalité : « ...ô quant vous fascheront les choses signifiées ! »

Par Philippe de Saint-Marine

Il faut, bien entendu, inscrire dans notre Constitution la déchéance de nationalité envers les criminels condamnés pour des atteintes graves à la vie de la Nation. Quiconque s’y oppose manifeste une complaisance coupable vis-à-vis des terroristes et une insensibilité à l’égard de la logique nationale.

Que cette inscription n’apporte rien à la lutte contre le terrorisme est un point de détail. Le point de principe est qu’il s’agit d’une décision symbolique. Or une République a besoin de symboles ; sans eux, qui pourrait la comprendre ? L’on dira que la possibilité de cette déchéance est déjà inscrite dans notre Code civil. Raison de plus ! Si le principe est bon, il faut être honnête et logique, et l’inscrire au niveau où il mérite de l’être, en ne l’abandonnant pas au ras des pâquerettes.

Le texte ne distinguerait pas entre nous, puisque les criminels nés français y seront tous soumis ? Qu’à cela ne tienne, si nous n’avons pas déjà une autre nationalité, nous échapperons à la sanction. Là se trouve un principe de parfaite justice : les terroristes ayant une double nationalité perdront la nôtre, les autres la garderont. On est chez nous : terroristes, oui, mais Français. On est chez nous par notre sol et notre sang. Consommons français, produisons français, terrorisons français : même logique, même principe et peines différentes suivant qu’on bénéficie ou pas de l’indication géographique protégée.

Des esprits malveillants diront que le général de Gaulle s’est vu infliger la déchéance de nationalité par le régime du maréchal Pétain et en tireront argument pour condamner le principe. Ce raisonnement est absurde et contraire à toute autorité consacrée par la loi.

Raisonnement absurde car lorsqu’on est en guerre – et nous y sommes, aujourd’hui comme en 1940 – il faut avoir recours à tous les moyens pour combattre l’ennemi et appliquer ce que désire la majorité. Or l’opinion en 1940 était favorable à la déchéance, en particulier à l’encontre de celui qui avait fui à Londres.

Raisonnement contraire au principe d’autorité républicaine, car c’est le gouvernement légitime d’Édouard Daladier qui avait fait voter la déchéance. Et le maréchal Pétain, qui l’avait fait appliquer contre de Gaulle, avait été investi par une majorité de députés, à l’exception de 80 frondeurs. Qui plus est, lorsqu’un maréchal prend ou fait prendre une décision à l’encontre d’un général, la contester va à l’encontre du principe de hiérarchie et d’ordre républicain, si ce principe s’appuie sur des textes légaux ou des règlements pris en vue de leur application. Ce qui était et devra être le cas.

Il faut donc inclure la déchéance de nationalité dans notre Constitution, comme il fallait s’y référer à l’encontre du général de Gaulle. Simplement, ce fut alors fait en application du Code civil, demain ce sera en application de la Constitution. Qui oserait contester qu’il ne s’agisse là d’un progrès ? Seuls les ennemis de l’ordre républicain, qui à leur tour s’exposeraient légitimement à être mis en cause en raison du caractère factieux de leur pensée.

Quant à ceux qui évoquent le droit naturel et des principes d’humanité, laissons-les à leurs abstractions impuissantes dont se moque la réalité.

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  • Karel Vereycken • 01/01/2016 - 22:00

    Vous semblez ne pas avoir compris que c’est au deuxième degré !

    • petite souris • 04/01/2016 - 21:06

      tellement subtil qu’il s’agit donc du 23° degré minimum et la tortue de Tromelin que je suis a beaucoup apprécié !.
      va donc falloir expliquer

    Répondre à ce message

  • Fournier Patrick • 29/12/2015 - 21:35

    Même aux pires terroristes de la terre que peuvent être par exemple Tony Blair ou Georges Bush, je ne saurai retenir la déchéance de nationalité. Les priver de leurs droits civiques, oui. mais les priver de leur nationalité n’est-ce pas en réalité une façon pour une nation de fermer les yeux sur les monstres qu’elle a engendré ?
    Au pire, je m’attendais à l’indifférence de Solidarité & Progrès sur ce sujet.
    Cette prise de position est plus que surprenante. Elle me déçoit profondément.
    Patrick Fournier

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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