Chronique stratégique du 12 janvier 2023 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Le Brésil estime que « le moment est venu de mettre fin à cette horreur », a déclaré Mauro Viera, le ministre des Affaires étrangères du président Lula, au quotidien argentin Clarin, dans une interview du 1er janvier portant sur les rencontres de Lula avec les envoyés russes et ukrainiens à son investiture.
Comme Lula l’a dit à plusieurs reprises, tout en condamnant l’intervention de la Russie en Ukraine, le Brésil estime que
le moment est venu, après bientôt un an de guerre, de s’arrêter et de discuter d’une solution sans conditions, car sinon la situation deviendra encore plus terrible, surtout pour les civils innocents.
À la protestation du journaliste de Clarin selon laquelle l’Ukraine ne pouvait pas négocier avant le retrait de la Russie, Viera a réitéré : « Il est impératif de créer d’une manière ou d’une autre un canal de dialogue. Un ou plusieurs contacts doivent être générés ». Selon le ministre brésilien, des mesures telles qu’un cessez-le-feu et une assistance humanitaire devraient être décidés en premier lieu, mais la paix est nécessaire pour le monde. Car l’année de guerre a engendré un désastre économique qui vient s’ajouter aux conséquences de la pandémie de Covid.
La possibilité que le Brésil, en coopération avec d’autres grands pays du…