Mise à jour - 21 sept à 17h30
Reflet de la bataille faisant rage dans les institutions américaines, Trump vient de tweeter le message suivant, signifiant que, du moins pour l’instant, il remet à plus tard la déclassification des documents :
« J’ai rencontré le ministère de la Justice au sujet de la déclassification de divers documents. Ils ont accepté de les rendre publics, mais ont déclaré que cela pourrait avoir un impact négatif sur l’enquête russe. De plus, certains alliés ont appelé pour demander à ne pas les rendre publics. Par conséquent, nous avons demandé à l’inspecteur général [du département de la Justice] d’examiner ces documents dans les meilleurs délais. Je crois qu’il agira rapidement dans ce dossier (et, je l’espère, dans d’autres domaines qu’il examine). En fin de compte, je peux toujours déclassifier si cela s’avère nécessaire. La vitesse est très importante pour moi — et pour tout le monde ».
Décision spectaculaire, lundi 17 septembre 2018, le président américain a ordonné au Département de la Justice (DOJ) de déclassifier les documents du FBI et du DOJ relatifs à l’affaire du « Russiagate » – l’accusation d’interférence de la Russie dans les élections de 2016.
Cette décision a immédiatement provoqué le feu et la fureur d’une bonne partie de l’establishment anglo-américain, qui sait que cela risque de porter un coup mortel à la procédure du procureur spécial Robert Mueller visant à faire tomber la présidence Trump.
Rappelons ici que Trump, au-delà de ce qu’on peut penser de lui, est un outsider élu par le peuple américain pour sanctionner aussi bien le parti démocrate que républicain. Les premiers éléments dans le domaine public indiquent que la déclassification de ces documents, si elle se matérialise, confirmera les liens entre ceux…