Chronique stratégique du 18 novembre 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
L’issue finale de l’élection américaine est à l’image de la période que nous traversons : sans précédent et imprévisible. L’enjeu dépasse bien entendu Trump et Biden, car il s’agit ni plus ni moins de la paix du monde.
D’un côté, l’intronisation programmée d’une administration Biden, avec tous les faucons de guerre qui piaffent d’impatience à l’idée de pouvoir de nouveau déployer leurs ailes ; de l’autre, une équipe resserrée autour du président Trump, qui apparaît déterminée à se battre jusqu’au bout, sur le plan juridique, contre ce qu’il faut bien appeler une fraude électorale à grande échelle pour ne pas laisser la machine démocrate voler l’élection, et qui, dans la même dynamique, opère déjà un net virage en faveur d’une purge de l’administration des éléments va-t-en-guerre, à l’image de l’éviction le 9 novembre du chef du Pentagone Marc Esper.
Les journalistes adorent Biden, mais pas trop
Dans une attitude typique des lèche-cul qu’on leur connaît désormais, les médias français ont presque tous adopté le prêt-à-penser sur la victoire du camp démocrate et sur l’image d’un Biden rassembleur, modéré et intelligent – contrairement à cet affreux Trump diviseur, raciste et arriéré. Pourtant, quelques bémols apparaissent ici ou là, montrant que l’enthousiasme n’est que de façade.
Par exemple, Franck Dedieu dans le magazine Marianne compare…