Chronique stratégique du 22 juin 2022 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Dans une tribune publiée le 17 juin sur le site responsiblestatecraft.org, l’ancien ambassadeur US auprès de l’Otan Robert E. Hunter en appelle au Président américain (on comprend qui dirige) que « le sommet de l’OTAN de cette année devrait être reporté », en raison principalement des divisions qui se manifestent au sein de l’Organisation au regard de la guerre en Ukraine et de l’attitude à avoir vis-à-vis de la Russie.
Au moins un dirigeant allié, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, soutient la Russie. L’un d’eux, le président français, Emmanuel Macron, a déclaré que l’Occident ne devrait pas humilier Vladimir Poutine, jusqu’à ce qu’il se rétracte partiellement, se lamente Hunter.
Même au sein des États-Unis, les élites apparaissent divisées, ajoute l’ancien ambassadeur. « Alors que le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que les États-Unis espéraient que la Russie serait ‘affaiblie’ par la guerre, le président Biden s’est montré prudent quant à ne pas provoquer une guerre plus large ou à élargir les objectifs américains avec la Russie. Washington a également déclaré à l’Ukraine qu’il ne fournirait pas d’armes qui pourraient étendre la guerre sur le territoire russe ».
De plus, la demande d’adhésion de la Finlande, qui ajouterait plus de 1300 kilomètres supplémentaires de frontière de l’OTAN avec la Russie, n’a fait que compliquer les choses (la Suède a également postulé, mais les implications sont…