Nous vivons décidément une époque de bouleversements, qui ne sont pour l’instant qu’en gestation, en potentiel, mais dont les turbulences sont déjà titanesques. En Europe, les développements politiques en Italie laissent présager d’une crise pouvant achever définitivement cette fausse Europe qu’on a nommé l’Union Européenne et son euro, libérant enfin la place pour une Europe des patries et des peuples au service du progrès économique et de la justice sociale. De l’Asie vers l’Afrique, le vent des Nouvelles Routes de la soie, avec ses projets d’infrastructures de transports, d’eau et d’énergie, insuffle une nouvelle foi en l’avenir parmi les peuples et leurs dirigeants.
Aux États-Unis, la situation intérieure est en proie à des contractions dont l’ampleur annonce un accouchement imminent, bien qu’on ne puisse dire pour l’instant si le nouveau-né sera une Amérique libérée de ses démons ou un rejeton du complexe militaro-financier de Wall Street et de la City de Londres.
Qui sème le vent récolte la tempête
On pourrait se croire en plein film d’espionnage. Chaque jour ou presque apporte son lot de nouvelles révélations, exposant toujours plus le « cabinet noir » à l’oeuvre derrière le « Russiagate », c’est-à-dire cette tentative de putsch contre la présidence Trump menée à travers l’enquête du procureur spécial Robert Mueller, et qui se retourne désormais contre ses auteurs (lire notre chronique du 29 sept 2017 les trois crimes du procureur très spécial Robert Mueller).
Vendredi 18 mai, le Washington Post et le New York Times ont révélé l’identité d’une source du FBI ayant infiltré l’équipe de campagne de Donald Trump. Il s’agit de Stefan Halper, un anglo-américain de 74 ans lié depuis longtemps à la famille Bush et aux réseaux ultra-corrompus de la CIA…