Chronique stratégique du 29 juillet 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Jeudi 23 juillet, dans le contexte de l’accroissement des tensions internationales entre les États-Unis et la Chine, l’Institut Schiller et le lanceur d’alerte William Binney ont tenu une conférence de presse. Si le sujet central n’était pas le danger de IIIe guerre mondiale, il s’agissait de frapper l’ennemi sur son flanc faible en démontant l’escroquerie du « Russiagate », qui a servi de principal point d’appui pour la propagande de guerre visant à entraîner les États-Unis dans un conflit contre la Russie et la Chine. Et surtout d’exposer les complices de cette opération au sein de l’administration Trump – à commencer par le secrétaire d’État Mike Pompeo – pour nettoyer les écuries d’Augias en vue d’un sommet entre les chefs d’État des membres permanents de Conseil de Sécurité de l’ONU, et d’une détente internationale.
Il n’y a pas eu de « hacking russe »
William Binney, l’ancien directeur technique de la NSA, a de nouveau démontré ce que Julian Assange a affirmé à plusieurs reprises : il n’y a eu aucun « piratage russe » lors des élections présidentielles de 2016. « Les données [du Comité National du Parti démocrate, ou DNC] ont été téléchargées sur un périphérique externe, un CD-ROM ou une clé USB, et transportées physiquement auprès de Wikileaks, qui les a publiées. Ce qui veut dire que ce n’était pas un ‘hacking’ »,…