Au moment du 16e anniversaire des attentats terroristes du 11 septembre 2001, de nouveaux éléments ont été révélés sur l’implication du gouvernement saoudien dans la préparation de l’attaque, ainsi que sur les efforts de Robert Mueller, le directeur du FBI de l’époque, pour bloquer l’enquête. Mueller, qui est aujourd’hui le Procureur spécial menant l’enquête contre le président Trump sur le prétendu « Russiagate », est un personnage-clé de « l’État profond » (« Deep State ») aux États-Unis ; il était au centre de la « Get LaRouche Task Force », véritable cabinet noir constitué dans les années 1980 pour conduire l’homme politique américain Lyndon LaRouche en prison.
L’an dernier, le Congrès américain avait voté à l’unanimité la levée de l’immunité de l’Arabie saoudite (loi JASTA), permettant ainsi aux familles des victimes des attentats du 11 septembre d’engager des poursuites judiciaires. Le président Obama y avait opposé son véto, que le Congrès avait ensuite rejeté à la quasi unanimité au Sénat et à une large majorité à la Chambre.
C’est ainsi qu’un collectif des familles de 1400 victimes a pu déposer une plainte auprès de la Cour fédérale de Manhattan contre le gouvernement saoudien, comme l’a rapporté samedi dernier le New York Post.
Documents du FBI à l’appui, les familles accusent l’Arabie saoudite d’avoir organisé et financé « l’exercice à blanc » d’un piratage d’avion réalisé en novembre 1999 par deux agents saoudiens opérant sous couverture sur le sol américain. Mohammed al-Qudhaeein et Hamdan al-Shalawi, qui se faisaient passer pour des étudiants, ont tenté à plusieurs reprises de pénétrer dans le cockpit d’un vol Phoenix-Washington,…