Chronique stratégique du 6 octobre 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
À un mois de l’élection présidentielle américaine, il devient évident que seule une large victoire de Donald Trump permettrait d’une part d’écarter la menace de chaos et de putsch militaire agitée par les Démocrates, et d’autre part de changer suffisamment la donne pour libérer le gouvernement américain de l’ascendant exercé actuellement par le du parti de la guerre associé à Pompeo.
Car la politique étrangère du président Trump – qui s’est exprimé à plusieurs reprises contre les « guerres sans fin » du Pentagone et du complexe militaro-industriel – a depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2017 constamment été parasitée et neutralisée par ces milieux. La machine démocrate, en collusion avec le MI6 britannique et les services de renseignements américains, a fabriqué le montage politico-médiatique du « Russiagate » dans le but d’empêcher Trump d’amorcer une détente avec Moscou ; et, de leur côté, les néocons incrustés aux postes-clés du gouvernement – John Bolton hier, et Mike Pompeo et le secrétaire à la Défense Mark Esper aujourd’hui – s’évertuent chaque jour d’alimenter l’escalade contre la Russie et la Chine.
Lors de ses remarques à la dernière conférence de l’Institut Schiller des 5-6 septembre,…