Chronique stratégique du 11 février 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Quelques jours après la condamnation de Navalny à près de trois ans de prison, l’Allemagne, la Suède et la Pologne ont expulsé le 8 février plusieurs diplomates russes, en représailles contre des mesures similaires prises auparavant par le Kremlin contre des diplomates européens ayant participé aux manifestations en faveur de du « dissident » russe.
Il faut dire que les dirigeants occidentaux n’ont désormais plus aucun scrupule à s’afficher ouvertement aux côtés des opposants intérieurs de Vladimir Poutine.
En effet, dans un effort sans précédent, une réunion par visioconférence s’est tenue lundi, à l’initiative de la Mission polonaise à Bruxelles, avec les pays membres de l’UE, auxquels se sont joints des représentants du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Canada et de l’Ukraine, avec l’ancien banquier Vladimir Ashurkov et l’informaticien Leonid Volkov, deux membres de l’équipe d’Alexey Navalny. Il s’agissait de se concerter sur une réponse conjointe à la condamnation et à l’incarcération de l’opposant et aux expulsions des diplomates européens.
Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a dénoncé ce qui constitue selon elle une réunion des pays de l’Otan donnant des instructions à des « agents d’influence » pour conduire des activités de subversion contre le…