Chronique stratégique du 22 mai 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Mike Pompeo suivra-t-il le même chemin que John Bolton, l’ancien conseiller à la sécurité nationale, viré en septembre 2019, et dont le président Trump a dit en janvier que s’il l’avait écouté on en serait déjà à la sixième guerre mondiale ? La question est cruciale, au moment où Trump, sous l’emprise de la propagande anti-chinoise menée par son secrétaire d’État, vient de signer consécutivement deux déclarations très belliqueuses à l’encontre de la Chine et de l’OMS, colportant des mensonges fabriqués par les services secrets anglo-américains sur l’origine du virus Covid-19.
Pompeo représente à merveille les milieux du « Deep State », qu’il faudrait mieux nommer « le complexe militaro-financier », et qui, via de puissants réseaux infiltrés dans l’appareil d’État américain, et en particulier des services de renseignement, tente de maintenir le monde dans la division « amis-ennemis » – le « Divide and rule » si cher à l’Empire britannique. Depuis le départ de Bolton, Pompeo est devenu leur agent s’influence numéro un, chargé de jeter de l’huile sur toutes les braises laissées par l’ancien conseiller à la sécurité nationale. La liste de ses exploits est longue, du sabotage du dialogue avec la Corée du Nord en 2018, en passant par les tentatives de coup d’État au Venezuela et en Bolivie, les…