Chronique stratégique du 6 janvier 2023 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Hollande a fait ses remarques lors une interview avec Theo Prouvost, le correspondant français du Kyiv Independent, publiée le 28 décembre. L’interview en elle-même est un tissu de mensonges complotistes du début à la fin, dans lequel tout se résumerait à « l’agression » russe, débutée en Crimée en 2014, sous l’impulsion du méchant dictateur Poutine – comme si le coup d’État néonazi de 2014 à Kiev n’avait jamais eu lieu, l’expansion de l’Otan n’avait jamais été un problème, et les efforts de diplomatie déployés par la Russie depuis des années n’avaient aucun sens.
Une rupture s’est produite avec le retour de Vladimir Poutine au Kremlin en 2012, a affirmé l’ancien président. Il rêvait de recréer l’Union soviétique. Poutine a adopté une posture agressive et a attendu de voir quelle serait la réaction de l’Occident. Il a été provocateur et agressif. L’adversaire principal s’appelait (désormais) les États-Unis.
L’objectif de Poutine lors des discussions marathon du 11 février 2015 à Minsk « était de repousser le cessez-le-feu le plus tard possible pour obtenir les plus grands gains territoriaux possibles, a encore affirmé Hollande. Il voulait aussi plus d’autonomie pour les régions (dites) russophones, qui, dans son esprit, pourraient un jour préparer leur annexion ». Les populations locales apprécieront le…