Chronique stratégique du 9 juin 2020 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
En premier lieu, ce qui se passe aujourd’hui arrive après trente ans de destruction systématique des niveaux de vie des classes populaires américaines, majoritairement les populations noires ou latino aux États-Unis — que le président ait été blanc ou noir, démocrate ou républicain.
Alors que le slogan « Black Lives Matter » (« Les vies noires comptent ») défile dans les villes du monde entier, la question se pose en effet : ces manifestations vont-elles contribuer à donner une vie décente pour les populations pauvres des États-Unis – et plus largement pour les centaines de millions d’exploités dans le monde, en Afrique, en Amérique latine et ailleurs ? Ou bien, vont-elles être instrumentalisées par les forces qui, en faisant feu de tout bois, rêvent de se débarrasser de Donald Trump (un homme grossier mais échappant souvent à leur contrôle), et de provoquer un changement de régime à Washington, au bénéfice des intérêts de Wall Street, de la City de Londres et du complexe militaro-financier ? — Sir John Sawers, l’ancien chef du MI-6 britannique, vient justement de déclarer que la « relation spéciale » entre les États-Unis et le Royaume-Uni ne survivrait pas à un second mandat Trump...
Des deux côtés de l’Atlantique, les Bien-pensants ne ménagent pas leur verve hypocrite pour accuser Trump de chercher…