Chronique stratégique du 9 juillet 2019 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Le timing de la provocation ne pouvait pas être mieux choisi, entre le trentième anniversaire des manifestations de la place Tian’anmen et le 22e anniversaire de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine par la Grande-Bretagne – avec, au milieu de ces deux dates, la rencontre sous haute tension entre Donald Trump et Xi Jinping à Osaka, en marge du G20.
Alors qu’en France on évoque ces développements avec des pincettes, les médias anglo-saxons ne se sont pas embarrassés de gants pour jeter de l’huile sur le feu. Le dernier gouverneur colonial de Hong-Kong lui-même, Chris Patten, est apparu tel un fantôme pour livrer ses commentaires d’ex-colon en chef.
La nature provocatrice est devenu manifeste le 1er juillet, jour anniversaire de la rétrocession de Hong-Kong, lorsqu’un groupe de quelques centaines d’activistes ultra-violents ont forcé l’entrée et envahi le Parlement, les visages masqués, coiffés de casques de chantier. Les émeutiers, qui font partie d’un groupuscule se nommant le « Mouvement pour l’autonomie de Hong-Kong » (Hong-Kong Autonomy Movement) et prônent la destruction des bâtiments officiels du pouvoir central chinois – ont arboré l’ancien drapeau colonial…