Le climat général est à la guerre. Les provocations se multiplient contre la Russie, le Venezuela, l’Iran, la Chine. Et à force de jouer à la « guerre froide », le danger qu’elle devienne chaude est bien réelle. Cette logique est d’autant plus nourrie par les diverses campagnes électorales qui se déroulent en ce moment, et où la surenchère tient bien souvent lieu d’argument électoral, comme on a pu le voir en Israël. Par le passé, on espérait que nos politiques tiennent leurs promesses, aujourd’hui, c’est le contraire. Vu ce qu’ils annoncent, espérons qu’il ne s’agira que d’effets d’annonce…
Rappelons que Jacques Cheminade, lors de la dernière campagne présidentielle, reprenant l’image de Jaurès, avait souligné le fait que l’effondrement du système financier « porte en lui la guerre comme les nuées portent l’orage ». Aujourd’hui, la menace d’un nouveau krach est ouvertement évoquée, avec de nombreuses couvertures de presse – « Et si les banques craquaient à nouveau ? » titre par exemple le magazine L’Express. Plusieurs analystes ont même repris l’expression de « tsunami financier » utilisée par Cheminade lors du débat de BFMTV du 4 avril 2017 entre les onze candidats. Ce qui est ahurissant – et dangereux –, c’est que personne n’en parle dans le « débat » des élections européennes. Les différents acteurs présents sur la scène ressemblent davantage à des somnambules marchant comme des marionnettes mortes vers l’abîme.
Guerre psychologique
Emblématique du type d’extrémités auxquelles les milieux au pouvoir sont prêts à se livrer, la deuxième chaîne allemande ZDF vient de soumettre ses téléspectateurs à une opération de guerre psychologique en bonne et due forme.
Samedi, lors du Journal télévisé diffusé en…