Chronique stratégique du 1er mars 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Il aura fallu à peine un mois à Joe Biden pour signer sa première action militaire, laissant à croire qu’il a la gâchette facile, ou que du moins, face au parti de la guerre – représenté par le chef du Département d’Etat Antony Blinken —, ses velléités de résistance sont à peu près nulles, comme on pouvait le craindre.
A Abu Kamal, les frappes américaines ont détruit de multiples installations situées à un point de contrôle frontalier utilisé par plusieurs groupes militants soutenus par l’Iran, notamment Kait’ib Hezbollah (KH) et Kait’ib Sayyid al-Shuhada (KSS), comme l’a précisé John Kirby, le porte-parole du Pentagone.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a immédiatement condamné « une violation flagrante des règles de la loi internationale et de la Charte des Nations unies », tout en notant que les frappes sont survenues au moment même où l’envoyé spécial de la Syrie à l’ONU se trouvait dans la capitale du pays. Les autorités russes ont également dénoncé une…