Chronique stratégique du 15 juin 2022 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Ce dossier démontre que l’Otan a un lourd passif d’agressions et de provocations contre la Russie. Ellen Taylor, fille du général de brigade Telford Taylor, procureur en chef lors de la deuxième phase (1946-1949) du procès de Nuremberg d’après-guerre, l’a affirmé sans détour dans un long article très documenté intitulé « Crimes de guerre, de Nuremberg à l’Ukraine », publié le 3 juin sur le site Counterpunch.
Le crime formulé à Nuremberg, le crime de conspiration en vue de commettre une guerre d’agression, doit cependant être imputé à l’Otan et aux États-Unis, écrit Ellen Taylor. (...) Dans le cas présent, l’affirmation souvent répétée que l’agression de la Russie n’a pas été provoquée est absurde. Les affirmations des États-Unis sur leurs droits à la domination sont étayées par de nombreuses déclarations. La présence oppressante de cette domination affairée et officieuse, délibérément provocatrice, dans le monde entier, et incarnée par la ligne menaçante de bases militaires et de missiles le long de la frontière russe, est une conspiration, une menace, en vue de commettre un crime de guerre…