Chronique stratégique du 4 novembre 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Incantations à la dépopulation
A Glasgow, c’est le défilé des horreurs : « Il est minuit moins une », a prévenu Boris Johnson, ajoutant que nous devons « reléguer le charbon dans l’histoire ». Le président Joe Biden a évoqué « la menace existentielle pour l’existence humaine telle que nous la connaissons » (avant de s’assoupir de nouveau). « Ce dont nous avons besoin, c’est d’une transformation complète de la façon dont nous vivons, travaillons et faisons des affaires », a bredouillé la future ex-chancelière Angela Merkel. Enfin, hurlant au loup de la « catastrophe climatique », le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a accusé les pays de « traiter la nature comme des toilettes ».
Le prince Charles, en guide de ces dieux de l’Olympe en puissance, a quant à lui insisté pour que l’on déclare « l’état de guerre » , disant que « le changement climatique et la perte de biodiversité (...) constituent une menace existentielle encore plus grande que la pandémie COVID-19, à tel point que nous devons nous mettre sur un pied de guerre ». Et, reprenant le mantra chéri par la famille royale britannique depuis Thomas Malthus : « Avec une population mondiale croissante créant une demande toujours plus forte sur les ressources limitées de la planète, nous devons réduire…