Chronique stratégique du 16 février 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Le 12 février, le banquier fils de banquier Mario Draghi, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE), a présenté son gouvernement censé sauver l’Italie. Face au verdict général de faillite de la précédente coalition gouvernementale, Draghi a obtenu un chèque en blanc de la plupart des factions politiques au Parlement italien, afin de mettre en œuvre la politique de « Great Reset » vert préconisée par Bruxelles — du Parti démocrate de Matteo Renzi à la Lega de Matteo Salvini, en passant par Forza Italia de Berlusconi. Du côté du parti « anti-système » M5S (Mouvement des cinq étoiles), son fondateur Beppe Grillo s’est félicité, au sortir de son entrevue avec Draghi, de voir « l’un des nôtres » arriver au pouvoir, et Luigi Di Maio s’est parfaitement accommodé de son maintien au poste de ministre des Affaires.
Beaucoup se sont étonnés de cette nouvelle histoire d’amour entre Salvini et Draghi. Que penser de cette reconversion pour l’UE, en compagnie d’un homme qui, alors qu’il était vice-président de Goldman Sachs en Europe, fut le…