Le G20 vient de se terminer sans avoir pu apporter la moindre solution aux grands défis de l’époque ; mais la rencontre entre Trump et Poutine, ainsi que d’autres rencontres bilatérales qui ont eu lieu en marge du sommet, ont dessiné l’ébauche d’une nouvelle détente entre les États-Unis, la Russie et la Chine, rendant possible la réalisation du plan LaRouche de sortie de crise en 4 étapes – séparation bancaire, banque nationale, crédit public, développement économique à fort vecteur scientifique.
La rencontre entre Trump et Poutine, qui a duré 2h20 au lieu de 35 min – au grand dam des milieux néo-conservateurs – a permis aux deux hommes d’établir entre eux une relation personnelle. Lors de sa conférence de presse, le président russe a déclaré : « Je pense que si nous construisons nos relations dans la même veine que notre rencontre d’hier, il y a de bonnes raisons de croire que nous serons en mesure de raviver les relations américano-russes, au moins partiellement, au niveau nécessaire. (…) L’accord sur la zone de dé-escalade dans le sud de la Syrie est l’une des avancées concrètes de notre discussion. C’est un vrai résultat de coopération impliquant les États-Unis... Le fait que les opérations militaires aient cessées et que nous établissions des zones de dé-escalade représente un grand pas en avant. »
Lors d’un entretien sur FoxTV, le professeur émérite des études russes à l’université de New-York, Stephen Cohen, a estimé que nous assistons à « une nouvelle détente potentiellement historique, un partenariat anti-guerre froide initié par Trump et Poutine, malgré l’intensification des tentatives de sabotage... » Compte tenu de la violence de « la campagne du Russiagate, qui aurait pu le paralyser, Trump a été politiquement courageux. Il se pourrait que…