Sous le joug d’une véritable occupation financière et médiatique, les populations d’Europe et des États-Unis sont induites à se détourner des idées et des personnes représentant leurs intérêts, et à reconduire au pouvoir les responsables de tous leurs maux. Toutefois, comme pour donner raison au vieux dicton « nul n’est prophète en son pays », les idées défendues par Jacques Cheminade, Helga et Lyndon LaRouche sont étudiées et appliquées hors Occident, dans les pays voulant s’émanciper de la tutelle du FMI et de la Banque mondiale. Ainsi, Helga Zepp-LaRouche, la présidente de l’Institut Schiller, est régulièrement invitée en Chine, où on l’appelle « la dame de la Route de la soie » ; elle était l’une des oratrices des conférences des Think-tanks organisées en marge du grand Forum international de « l’Initiative de la ceinture et de la route » (Belt and Road Initiative - BRI), qui s’est déroulé à Beijing en mai dernier.
Le bocal occidental
Depuis que le président Xi Jinping a lancé l’initiative BRI en 2013, une dynamique de coopération autour de grands projets d’infrastructures voit le jour, impliquant de plus en plus de pays en Extrême-orient, en Asie Centrale et en Afrique. Cette dynamique, et l’optimisme que cela inspire parmi les populations, contraste fortement avec l’austérité sans vision et le pessimisme malthusien qui règnent chez nous. Alors que notre société a naguère été capable de réguler les cours d’eau par les barrages, de maîtriser l’infiniment petit du royaume de l’atome et d’envoyer des hommes dans l’espace, la notion de progrès scientifique et culturel a aujourd’hui disparu au point que l’on voit réapparaître un mysticisme biblique face à des « catastrophes naturelles » comme…