Outre l’affrontement avec le Venezuela, les principaux fanatiques néoconservateurs de l’administration Trump font pression pour une confrontation rapide avec l’Iran.
Les tensions ont monté d’un cran le mercredi 13 février, après que 27 membres de l’élite de la Garde révolutionnaire iranienne ont trouvé la mort dans un attentat-suicide à la bombe organisé par le groupe djihadiste mercenaire Jaish al-Adl (« Armée de la Justice »).
Avant de partir pour Sotchi pour tenir avec ses homologues russes et turcs une réunion concernant l’avenir de la Syrie, le président iranien Rohani a déclaré que son pays allait se venger de l’attentat et que « les principales sources alimentant le terrorisme dans la région sont les États-Unis, les sionistes et certains producteurs pétroliers de la région qui les financent ».
De son côté, l’armée iranienne a également pointé du doigt le rôle des forces de sécurité pakistanaises qui abritent les terroristes au Baloutchistan. Jaish al-Adl a été créé en 2012, succédant au groupe extrémiste sunnite Jundallah (« Soldats de Dieu »), qui a mené une insurrection meurtrière pendant une décennie avant d’être fortement affaibli par la capture et l’exécution en 2010 par Téhéran de son dirigeant Abdolmalek Rigi.
Asphyxier intentionnellement le régime
Le jour même de l’attentat en Iran se tenait à Varsovie un sommet géant sur les questions de sécurité au Moyen-Orient et qui a accueilli les représentants de soixante-dix pays.
Il s’agissait de la réunion diplomatique la plus importante jamais organisée par l’administration Trump. Les États-Unis étaient représentés par le vice-président Mike Pence, le secrétaire d’État Mike Pompeo, Brian Hook du Département d’État et Jared Kushner, gendre de Trump, actuellement chargé d’élaborer le…