En dépit du silence total de nos médias à ce sujet, une affaire est sur le point, de l’autre côté de l’Atlantique, d’éclater en pleine lumière et de devenir ce qui restera probablement comme le plus grand scandale de l’histoire des États-Unis. Il s’agit du mal nommé « Russiagate », autrement dit la prétendue collusion entre la campagne de Trump et la Russie de Poutine dans les élections de 2016, et qui apparaît chaque jour un peu plus pour ce qu’il est réellement, c’est-à-dire une collusion entre les services de renseignement de l’administration Obama et les services britanniques – d’un côté le FBI, la CIA et le Département de la Justice (DOJ), et de l’autre le MI6 et le GCHQ (équivalent britannique de la NSA).
L’enjeu n’est rien d’autre que la paix mondiale. Car, du fait que les États-Unis parviendront enfin à se libérer de la matrice géopolitique de guerre, incarnée par la « relation spéciale » avec son ancien maître colonial, dépend la capacité de la présidence américaine à replacer les relations avec la Russie et la Chine sur la voie de l’entente et de la coopération, et d’éviter un conflit, y compris nucléaire, que la politique néoconservatrice des deux précédentes administrations américaines a préparé, étape par étape.
Une main pas si invisible
Lors d’une interview diffusée le 15 octobre sur WMAL, en audience la 5e radio de Washington D.C, Joseph diGenova, ancien procureur du disctrict de Washington DC, est revenu sur l’implication des services secrets britanniques dans le montage du Russiagate. Faisant référence aux récentes pressions exercées par les gouvernements britanniques et australiens sur l’administration Trump pour la dissuader de déclassifier les documents du FBI et du DOJ relatifs à cette affaire (lire « Russiagate » : Trump veut tirer la queue du diable britannique),…