Chronique stratégique du 3 juillet 2019 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Le document, qui s’intitule « Comment l’enquête de l’OIAC sur l’incident de Douma a été ‘pipée’ », a été produit par le Working Group on Syria, Propaganda and Media, une organisation ad hoc menée par le professeur Piers Robinson de l’Université anglaise de Sheffield.
En se basant sur des documents publics ainsi que sur des échanges entre des membres de l’OIAC excédés par le comportement de leurs supérieurs, le Working Group tire deux conclusions explosives :
- des liens étroits existent entre certains des enquêteurs de l’OIAC et les Casques blancs ;
- le gouvernement britannique est impliqué, par le biais des opérations de guerre de l’information, dans la suppression des preuves tendant à contredire le narratif officiel sur la responsabilité du gouvernement de Damas dans les deux principales attaques chimiques survenues au cours de la guerre en Syrie.
Un mois avant la publication du document du Working Group, on apprenait qu’une note technique de l’OIAC avait été supprimée. Elle montrait pourtant que les bonbonnes de gaz ayant soit-disant été utilisées lors de l’incident de Douma en avril 2018 avaient été disposées manuellement sur le site, et non larguées depuis un avion comme l’avait prétendu l’opposition syrienne (voir photo ci-dessus). La conclusion de cette note technique a été « omise » dans le rapport final de la mission d’enquête, document que les auteurs…