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La Chine et le Pakistan ouvrent un corridor de développement mutuel

Le président chinois Xi Jinping (à droite) a été reçu en grande pompe par le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.
Le président chinois Xi Jinping (à droite) a été reçu en grande pompe par le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif.
Crédit : Xinhua

Si dans le cadre des BRICS et de la Nouvelle route de la soie la Chine s’est rapproché de l’Inde, cela ne l’empêche pas de lancer un véritable plan Marshal pour le Pakistan.

Ainsi, c’est en grande fanfare qu’a été accueilli au Pakistan le Président Xi Jinping le 20 avril dernier, pour une visite de deux jours. Et pour souhaiter la bienvenue à l’avion présidentiel chinois, huit chasseurs pakistanais l’ont escorté depuis la frontière.

Au cœur de cette visite minutieusement préparée par les cabinets ministériels des deux pays : la signature d’un immense partenariat de coopération économique, baptisé le Corridor économique sino-pakistanais (CPEC), à réaliser d’ici 2031.

51 protocoles d’entente dont une trentaine relatifs au CPEC ont été signés, totalisant 46,69 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures d’énergie et de transports. Pour l’essentiel, ces projets bénéficieront d’un financement des banques chinoises comme l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), l’Exim Bank of China et la China Development Bank Corporation.

Relier le port de Gwadar au Pakistan avec la ville Kashgar en Chine permet de raccourcir de plus de 10 000 km certains trajets de transport.
Relier le port de Gwadar au Pakistan avec la ville Kashgar en Chine permet de raccourcir de plus de 10 000 km certains trajets de transport.

Il s’agit en premier lieu de relier le port de Gwadar à la petite ville de Kashgar, dans la province occidentale du Xinjiang en Chine. Situé sur la mer d’Arabie, Gwadar est proche du golfe Persique et du détroit d’Ormuz. Un corridor de transport avec la Chine permettra de retrancher 10 000 km à la distance séparant ce dernier du Moyen-Orient.

  • Ainsi, 660 millions seront investis dans le port de Gwadar qui deviendra un pôle majeur d’activité et une grande ville. A cet effet, une concession pour le développement et la gestion du port a été confié à une entreprise chinoise pour une durée de 40 ans ;
  • 1,6 milliards iront à la construction d’un système de transport urbain à Lahore ;
  • 5,9 milliards de dollars seront investis dans un réseau autoroutier et 3,69 milliards dans une voie ferrée, l’ensemble permettant à Gwandar, ainsi que le reste du Pakistan, d’augmenter ses échanges avec la Chine.
  • La construction de lignes de communication à fibres optiques entre le Pakistan et la Chine est également au programme.

Au niveau énergétique, il s’agit d’un investissement total de 33,79 milliards de dollars. Cela comprend :

  • deux projets de barrages ;
  • six centrales électriques au charbon ;
  • une centrale photovoltaïque ;
  • deux parcs éoliens et surtout
  • la construction de quelques 3000 km de gazoducs permettant d’acheminer du gaz depuis l’Iran jusqu’en Chine via ce corridor.

Pour Beijing, il s’agit en premier lieu de sécuriser ses approvisionnements en énergie. La Chine, le plus grand importateur de pétrole du monde, importe 60% de son pétrole du Moyen-Orient et en transporte 80% par l’Océan Indien, le détroit de Malacca et les mers de Chine méridionale et orientale. Ce projet est d’une importance stratégique vu le contexte d’escalade des provocations militaires lancées contre la Chine dans le cadre de la politique de « pivot vers l’Asie » du gouvernement d’Obama. En cas de blocus naval américain, la Chine pourra résister car elle disposera d’un accès à l’énergie via le Pakistan.

Le projet de gazoduc reliant l'Iran au Pakistan où il sera connecté à un gazoduc direction la Chine.
Le projet de gazoduc reliant l’Iran au Pakistan où il sera connecté à un gazoduc direction la Chine.

Le Pakistan est tout aussi gagnant dans l’affaire. Les deux pays développeront leurs régions les plus pauvres et les plus instables, d’où opèrent des mouvements séparatistes souvent manipulés de l’extérieur.

Ce nouveau corridor fera le pont entre la Ceinture économique de la Route de la soie et la Nouvelle route de la soie maritime du XXIe siècle de Xi Jinping, deux grands ensembles de projets constituant une grande partie de la stratégie du président chinois en termes économiques et diplomatiques.

Les sommes investies par la Chine représentent plus du double des investissements directs étrangers qu’a reçus le Pakistan depuis 2008, et considérablement plus que toute l’assistance étrangère fournie par les États-Unis depuis 2002, dans le cadre de la guerre menée par ces derniers an Afghanistan, pays voisin du Pakistan.

Selon des responsables pakistanais, une importante partie des investissements seront mis en œuvre très rapidement, de manière à créer une dynamique suffisante pour faire décoller le pays.

Selon un expert cité par la BBC, le Dr Kaisar Bengali, il s’agit là d’une occasion unique pour effectuer un revirement économique. « Ceci est la première opportunité depuis le Traité des eaux de l’Indus de 1960, pour changer la géographie économique du pays », a-t-il ajouté [1].

Ce partenariat vient consolider une longue amitié entre les deux pays, qui se sont toujours soutenus mutuellement face aux manigances géopolitiques des puissances occidentales. Comme l’a résumé le Premier ministre pakistanais Muhammad Nawaz Sharif :

Ce corridor profitera à toutes les provinces et régions du Pakistan, et transformera notre pays en un carrefour régional et un pivot pour le commerce et l’investissement. Il permettra également à la Chine de créer une route plus courte et plus économique pour le commerce et l’investissement dans le sud, le centre et l’ouest de l’Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. Ce corridor deviendra un symbole de paix et de prospérité.


[1Le Traité des eaux de l’Indus a été signé le 19 septembre 1960 par le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru et le Président pakistanais Ayub Khan. Il a permis de garantir les approvisionnements en eau du Pakistan à partir du fleuve Indus, dont les principales sources sont situées en Inde, en dépit des guerres subséquentes qui ont eu lieu entre les deux pays.

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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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