Qu’y a-t-il de commun entre Thomas Malthus, Bertrand Russell, Julian et Aldous Huxley, Claude Lévi-Strauss, les membres du Club de Rome, Paul Ehrlich, Hans-Joachim Schellnhuber, Yves Cochet, auxquels il conviendrait d’ajouter les théoriciens de la décroissance ?
Pourquoi toutes ces personnalités reconnues de leur vivant comme des références en matière scientifique, voient-elles la croissance démographique humaine comme l’une des pires calamités de la planète ?
Et nous suggèrent-elles que l’espace vital de la race humaine étant limité, un certain nombre de choix politiques devraient en découler ?
En fait, tous considèrent que l’être humain n’est rien de plus qu’un consommateur (entendez destructeur) de ressources naturelles préexistantes... Et tous ont vu leurs prévisions sur l’évolution de la société et de son environnement, naturellement réfutées par la réalité – certains même de leur vivant !
Ainsi, un employé de la Compagnie des Indes orientales, Thomas Malthus (1766-1834), prétendait que la Terre ne pourrait pas produire suffisamment de ressources pour une population supérieure à un milliard d’êtres humains, et qu’au-delà de cette limite fatidique, on verrait bientôt apparaître de grandes vagues de famines. Il s’avère que les grandes famines qui ont décimé notamment l’Inde et l’Irlande par la suite, n’ont pas été causées par un manque de ressources dû à une croissance démographique trop rapide, mais plutôt par des pénuries artificiellement provoquées par l’Empire…