Brèves

Réforme de la Santé : Obama saute à pieds joints dans le fascisme financier

jeudi 17 décembre 2009

17 décembre 2009 (Nouvelle Solidarité) – Avant de s’envoler pour Copenhague et soutenir l’agenda génocidaire du Sommet sur le climat, Barack Obama a réaffirmé haut et fort que l’objectif de sa réforme de la santé est de couper dans les dépenses de santé.

Dans une interview accordée à la chaîne ABC, le président américain a insisté sur la nécessité pour son pays d’appliquer les mesures d’austérité imposées par les intérêts financiers qu’il a abondamment renfloué. « Si nous n’adoptons pas cette loi (…) le gouvernement fédéral tombera en faillite » a-t-il déclaré, qualifiant d’ « insoutenables » les coûts des programmes publics Medicare et Medicaid destinés aux personnes âgés, aux pauvres et aux malades chroniques. « Nous avons l’occasion de commencer à faire plier la courbe des dépenses pour Medicare et Medicaid », a-t-il dit. « Si nous ne le faisons pas, personne ne conteste que les coûts de la santé vont consumer tout le budget fédéral. »

Le projet de loi Baucus pour lequel Obama tente de rallier 60 sénateurs prévoit 475 milliards de coupes (extensibles à 580 milliards) sur 10 ans dans le programme Medicare. Cette baisse autoritaire des remboursements poussera de nombreux hôpitaux et spécialistes à la faillite, à moins qu’ils se mettent à refuser les patients couverts par ces programmes. Peter Orszag, le directeur du budget auprès de la Maison Blanche, et le sénateur démocrate Jay Rockfeller ont dors et déjà déclaré que la Commission indépendante d’experts (IMAC) chargée par cette loi de rationner les soins doit voir ses pouvoirs « renforcés et durcis » pour que ses avis revêtent un caractère obligatoire.

Alors que dans son interview, Obama a menacé les américains de voir leurs dépenses de santé s’accroître si sa « réforme » n’était pas adoptée, l’actuaire en chef des programmes Medicare et Medicaid a déclaré que ce projet de loi entraînerait une hausse de 234 milliards des dépenses de santé pour les foyers américains.

Avec un président complice des intérêts financiers, incapable d’entraver l’explosion du chômage, de juguler la vague des expulsions et qui saute à pied joint dans les pièges britanniques que sont la guerre en Afghanistan et la fraude génocidaire du réchauffement climatique, Lyndon LaRouche a appelé à l’éviction de Barack Obama : « Obama est devenu fou et est hors de contrôle. La situation a atteint un point critique et il est temps pour lui de partir. Nous n’avons plus besoin de lui. Il y a un vice-Président prêt à le remplacer. Il n’y a pas d’autre alternative. "Good bye Obama", vous avez eu votre chance mais maintenant c’est fini. »