Brèves

LaRouche à Moscou : « la conscience de l’Amérique »

mardi 20 avril 2004

Lyndon LaRouche et sa femme Helga se sont rendus en Russie du 12 au 16 avril. Le 13, lors de la session d’ouverture d’un congrès scientifique au musée Vernadski de Moscou, LaRouche a retracé la percée épistémologique historique de l’académicien Vernadski, qui développa le concept de noosphère afin de représenter les pouvoirs de transformation de la nature par l’homme. Lors de la clôture de ce congrès, le 16 avril, LaRouche a de nouveau appelé à un effort soutenu pour améliorer la qualité de l’éducation de la jeune génération, qui sera appelée à réaliser la transformation économique de l’Eurasie, dans le contexte de grands projets comme celui du « Pont terrestre eurasiatique ».

Lors de son séjour à Moscou, il a participé à de nombreuses réunions avec des personnalités politiques et universitaires. Le 14 avril, il était l’hôte du programme « Soirées d’étudiants » de l’Université d’Etat de Moscou (MGU), où il a dialogué pendant deux heures et demie avec quelque 70 étudiants. LaRouche fut présenté par le professeur Andrei Kobyakov, professeur d’économie au MGU et rédacteur du magazine Russky Predprinimatel (L’Entrepreneur russe). Il déclara que cette première visite de LaRouche à la MGU était un événement historique, que celui-ci était un penseur universel comme Léonard de Vinci et que ses propositions politiques positives sont essentielles pour sortir le monde de la crise actuelle. LaRouche évoqua les défis posés par le développement économique en Eurasie. « Le développement du rivage asiatique, dit-il, nécessite la création de couloirs de transports modernes. Dans ce processus, la Russie a un rôle vital, à plusieurs niveaux. Le rôle unique de la Russie remonte à la tradition de Pierre le Grand, de Leibniz et de l’Académie des Sciences russe, de Dmitri Mendeleiev et de Vernadski ("mon héros pour la Russie").

« Aujourd’hui, l’économie américaine est un village Potemkine. En fait, nous vivons sur une planète Potemkine ! », dit-il. Il conclut par des considérations très personnelles sur l’immortalité et l’importance de se consacrer à une mission, exhortant les jeunes Russes à être optimistes et à situer le sens de leur vie dans le fait de faire le bien.

Le dépliant annonçant l’arrivée de LaRouche le décrivait ainsi : « L’activité de LaRouche et les positions civiques qu’il prend, qui lui attirent l’extrême hostilité de l’oligarchie mondiale, sont d’une extraordinaire importance dans la politique mondiale. Rappelant aux Américains et au monde les principes sur lesquels la politique américaine a été originellement fondée, en particulier sous George Washington, Abraham Lincoln et, plus tard, Franklin Roosevelt, Lyndon LaRouche personnifie la conscience de l’Amérique. Rendant hommage aux scientifiques russes, LaRouche parle de la mission de la Russie avec un optimisme historique époustouflant, dont nos propres compatriotes manquent tant. Ses évaluations, ses prévisions et initiatives sont d’une valeur unique pour les scientifiques et pour le public, pour les gens qui sont engagés à penser sur les perspectives de l’histoire mondiale et sur le rôle stratégique de la Russie dans la résolution des contradictions dans le monde, qui ont atteint un niveau critique à notre époque et nécessitent une résolution sans délai. »


Un 9 juin pour le salut commun


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13 avril

Visioconférence internationale de l’Institut Schiller :
Le Plan Oasis, la paix par le développement pour toute l’Asie du Sud-Ouest


29 mars

Dialogue sur zoom de la Coalition internationale pour la Paix