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- De g. à d. : Dick Cheney, le prince Bandar, Condoleezza Rice, et George W. Bush, sur le balcon Truman de la Maison Blanche le 13 septembre 2001.
- Crédit : White House via HistoryCommons.org
Dans un avertissement à la radio publique WFSU, le sénateur Bob Graham a fait le point sur la situation après la publication des 28 pages restées longuement classifiées, du rapport de la Commission d’enquête conjointe du Congrès sur le 11 septembre :
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- L’ancien sénateur américain Bob Graham sur le podium lors d’une conférence de presse demandant la déclassification des 28 pages, avec le député Stephen Lynch (au milieu) et Walter Jones.
« Aujourd’hui, la bouteille a été débouchée. C’est la situation que j’ai décrite. Ça y est, la bouteille est ouverte, mais nous avons énormément de travail à faire avec le liquide à l’intérieur de la bouteille. »
Dan Christensen, un rédacteur en chef audacieux du [Forida Bulldog, a publié aujourd’hui un nouvel article, il apporte des éléments nouveaux sur ce « liquide à l’intérieur de cette bouteille ». Christensen part du contenu de la page d’un « résumé opérationnel » d’un « rapport des renseignements du FBI et de la CIA évaluant la nature et l’étendue du soutien du gouvernement saoudien au terrorisme » que le Directeur du renseignement national, James Clapper, a publié à la suite des 28 pages éditées.
Selon Christensen, l’existence de la recommandation de 2005 était jusqu’alors inconnue ; le Congrès avait exigé qu’elle soit placée dans une annexe classifiée de la Loi d’autorisation du renseignement pour l’exercice 2004. Non seulement des sections importantes de ce résumé ont été noircies mais également la moitié du premier paragraphe de la lettre d’accompagnement de l’annexe signée par Robert Mueller du FBI et le directeur de la CIA Porter Gross !
Le résumé opérationnel tentait de blanchir les Saoudiens
Il n’y a aucune preuve que le gouvernement saoudien ou des membres de la famille royale saoudienne aient sciemment fourni un soutien aux attaques du 11 Septembre 2001 ni qu’ils aient eu connaissance d’avance des opérations terroristes dans le Royaume ou ailleurs.
(c’est nous qui soulignons), puis on admet la chose suivante :
« Il existe des preuves que des officiels saoudiens, [censuré] et des organisations non gouvernementales associées (ONG), fournissent un soutien financier et logistique à des individus aux États-Unis et dans le monde dont certains sont associés à des activités liées au terrorisme... Le gouvernement saoudien et plusieurs de ses agences ont été infiltrés et utilisés par des individus associés à Al-Qaïda ou sympathisants. »
L’article de Christensen, « Les 28 pages qui font la connexion entre le prince saoudien et le chef d’Al-Qaïda, et les soutiens aux pirates de l’air du 11 Septembre » met en lumière de nouveaux éléments des 28 pages qui mènent à la Floride, et font le rapprochement entre la famille royale saoudienne et la famille Bush.
L’ambassadeur saoudien qui a rencontré le président George W. Bush à la Maison Blanche deux jours après les attaques terroristes du 11 Septembre 2001 avait des liens avec une importante figure d’Al-Qaïda et d’autres saoudiens soupçonnés d’avoir aidé deux des pirates de l’air quand ils étaient aux États-Unis.
L’article du Bulldog commence avec une photo de Dick Cheney, du prince Bandar, de Condi Rice et de G.W. Bush assis - de manière significative - au balcon Truman de la Maison Blanche le 13 Septembre 2001.
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