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Amelia Robinson, une étoile noire qui continuera à briller

Notre bien-aimée Amelia Boynton Robinson, héroïne de la lutte des droits civiques aux côtés de Martin Luther King, s’est éteinte le 26 août, à l’âge de 110 ans, arrivant ainsi au terme d’une vie pleine, très inspirante, et productive. Elle avait été cofondatrice de notre partenaire l’Institut Schiller.

Amelia Boynton Robinson (1905-2015), héroïne de la lutte des droits civiques aux côtés de Martin Luther King et de Lyndon LaRouche.
Amelia Boynton Robinson (1905-2015), héroïne de la lutte des droits civiques aux côtés de Martin Luther King et de Lyndon LaRouche.
Crédit : Institut Schiller, Michelle Rasmussen.

Militante de la première heure pour les droits des Noirs, elle est rejointe en 1954 par Martin Luther King. En 1984, elle se liera d’amitié avec Lyndon et Helga LaRouche et rejoindra les instances dirigeantes de l’Institut Schiller, fondée par cette dernière, dont elle sera la vice-présidente jusqu’en 2009. Pour elle, le combat des LaRouche étendait celui de Martin Luther King à l’échelle internationale. Elle a fait alors le tour du monde pour promouvoir leur projet d’un nouvel ordre économique mondiale plus juste.

Deux éditions de son autobiographie Bridge Across Jordan, ont été publiées en anglais par l’Institut Schiller en 1991 et en 2003, et ont été traduites en différentes langues. La version française Le Combat des noirs aux États-Unis parue aux Editions Duboiris (2007), a été traduite par Odile Mojon.

En apprenant sa disparition, Jacques Cheminade a exprimé à la fois son chagrin et sa joie de l’avoir connue. Elle s’était d’ailleurs rendue deux fois en France à son invitation : en 1995 pour soutenir sa campagne présidentielle (Voir clip sur le site de l’INA ci-dessous) et en 2006 pour prendre part, à Lunéville, à une conférence en hommage à l’Abbé Grégoire qui, au XVIIIe siècle, avait contribué avec d’autres à l’abolition de l’esclavage.

Joie de l’avoir rencontrée, se remémore Cheminade, car elle incarne la beauté des spirituals et le véritable combat pour la justice et la liberté. Sa mémoire restera vivante, car une personne comme celle-là, ne meurt jamais ; elle est un don pour les autres.

« Elle rayonnait un esprit de combat unique, ainsi qu’un véritable optimisme, témoigne à son tour Odile Mojon. A travers son livre, il apparaît clairement qu’elle a décidé, en surmontant tous les obstacles, de devenir ce qu’elle est devenue : héroïque, mais aussi simplement humaine ; sage, mais en même temps combattante infatigable, si impliquée avec ses concitoyens, mais, en même temps, curieuse de tout et du reste du monde. »

Amelia Robinson, lors de sa visite au Musée Grégoire en Lorraine. (Pastel de Christine Bierre).
Amelia Robinson, lors de sa visite au Musée Grégoire en Lorraine. (Pastel de Christine Bierre).

Hommage

Le 1er septembre 2001, pour son anniversaire, un bel hommage à sa vie de combattante a été présenté lors d’une conférence de l’Institut Schiller à Washington, par Marianna Wertz, Vice-présidente de l’Institut à cette époque. Elle avait rappelé ces mots d’un ancien Negro Spiritual qu’Amélia aimait répéter : « Je suis tellement occupée à servir mon maître, [à travers son combat pour les autres], que je n’ai pas le temps de mourir »  ; et aussi « Il vaut mieux s’épuiser, que se rouiller ». Ce combat intérieur a maintenu Amelia en vie jusqu’à sa 110e année !

Sa vie

Amelia n’était pas fille d’esclaves. Son père était né après la guerre civile dans la Caroline du Sud, de parents africains et américains, et tout comme sa mère, il avait eu aussi des ancêtres allemands. Son arrière grand père, Bart Hicks, était un professionnel du bâtiment venu d’Afrique en tant qu’homme libre ; son grand-oncle, Robert Smalls, est l’un des premiers élus noirs du Congrès des Etats-Unis ! Ses origines et le terrible rejet de l’identité humaine des siens, ont donné à Amélia un caractère indomptable, au point que chaque fois qu’elle rempli un formulaire administratif demandant sa race, elle écrit toujours fièrement : « humaine » !

L’Institut Tuskegee d’Alabama, fondé par Booker T. Washington en 1881 lui donne accès aux lumières de la connaissance. Sur un monument dédié à ce personnage, on peut lire : « il a levé le voile de l’ignorance sur son peuple et montré la voie du progrès par l’éducation et l’industrie ». Washington avait fait venir à son institut, en tant qu’enseignant, celui qu’on appelait le « Léonard de Vinci noir » : George Washington Carver, connu pour ses travaux sur les arachides. « En marchant et parlant avec lui, écrit Amélia, on pouvait entrevoir une lueur d’espoir pour le monde ; (…) sa vie était un exemple de la capacité de s’oublier soi même et de vouloir servir, notamment les pauvres ».

Le combat pour les droits civiques

Son combat pour le droit de vote des noirs remonte à 1930, bien avant les grands combats des années 50. Elle a mené ce combat avec son mari, Samuel William Boynton, reconnu par la Société d’avocats d’Alabama comme ayant « créé les fondations historiques du Voting Rights Act », adopté en 1965. Sa mort, provoquée par les années d’harcèlement au combat fut l’étincelle des premières manifestations de masse en faveur du droit de vote des Afro-américains.

Le 29 février 1964, Amelia déclarait sa candidature pour la nomination démocrate pour le Congrès des États-Unis devenant ainsi la première femme, noire ou blanche de l’Alabama, à briguer un siège au Congrès ! Bien que seuls 5% des noirs de son district étaient enregistrés pour voter, elle a obtenu 10% du vote, faisant mouche avec son slogan : « A voteless people is a hopeless people » (Un peuple sans vote, est un peuple sans espoir) !

En juin 1954, elle rencontre Martin Luther King, pour la première fois, devenu pasteur d’une église baptiste à Montgomery, Alabama. C’est dans cette église que le 2 décembre 1955 a eu lieu la première réunion du mouvement des droits civiques, juste après que Rosa Parks ait refusé de rendre son siège dans l’autobus à un homme blanc.

Pour commander l'autobiographie d'Amelia Robinson (traduit en français par Odile Mojon, 25€ port compris) : 01 76 69 14 50
Pour commander l’autobiographie d’Amelia Robinson (traduit en français par Odile Mojon, 25€ port compris) : 01 76 69 14 50

Face à l’escalade de la violence contre les noirs, Amelia et d’autres organisent en janvier 1965 le premier grand meeting de masse du mouvement, avec Martin Luther King en principal orateur.

Le 18 janvier 1965, plusieurs centaines de personnes réunies dans la Brown Chapel de Selma, Alabama, marchent sous la direction de Martin Luther King, ouvrant le chapitre le plus célèbre du mouvement pour les droits civiques. Le 7 mars 1965, lorsque les marcheurs traversent le Pont Edmund Pettus, la police montée de l’Alabama charge les manifestants avec des bâtons et du gaz lacrymogène. L’image d’Amelia Boynton Robinson, tabassée et laissée pour morte sur le pont, fait le tour des médias du monde entier.

Ce « Bloody Sunday » contribuera ensuite à créer les conditions de l’adoption du Voting Rights Act de 1965 par le Congrès, loi qui, au moins en droit, mettait fin à la ségrégation raciale.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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