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Wall Street et la City : tout sauf Glass-Steagall !

Le trimestriel britannique Central Banking Journal publie dans son dernier numéro un article à la Une d’un certain Vembar Ranganathan, consultant de longue date dans la gestion du « risque corporate » à Wall Street, cherchant à convaincre ses collègues banquiers que la Loi de réforme bancaire Dodd-Franck, votée en 2011 à grand coup de propagande médiatique à l’initiative de l’administration Obama, n’arrivera pas à calmer la colère de la population américaine à l’égard de Wall Street et de la City.

Ranganathan partage toutefois sa crainte de voir se réaliser le « scénario cauchemardesque » d’un monde vivant sous la protection d’un Glass-Steagall restauré.

Le financier semble avoir été inspiré en cela par un discours prononcé le 13 juin dernier à New York City par le commissaire Bart Chilton, de la Commission de contrôle des marchés financiers (Commodity Futures Trading Commission, CFTC), devant l’Institut international des banquiers et le Yale Club. Ranganathan cite Chilton en ces termes :

Si la règle Volcker [de fausse séparation bancaire, dont les décrets d’application, totalisant plusieurs dizaines de milliers de pages, sont toujours en phase de rédaction, ndlr] n’est pas fignolée de manière robuste, les banques se retrouveront dans l’eau chaude (…) les gens sont dans une colère noire. Plusieurs, dans des niveaux assez élevés du gouvernement (…) veulent scinder les banques. (…) Certains veulent un retour à Glass-Steagall.

Quant au site financier MoneyMorning, ce dernier a décidé de certifier le sénateur Angus King, comme étant « l’homme le plus honni de Wall Street » [on n’ose pas imaginer quel épithète conviendrait à leurs yeux pour qualifier l’économiste américain Lyndon LaRouche, à l’origine, depuis la crise de 2007-2008, de la campagne en faveur de Glass-Steagall] :

Peut-être le plus grand scoop sur l’argent que nous allons voir, vous et moi, avant de mourrir sera le retour de Glass-Steagall, car pour la première fois depuis des décennies, Wall Street et Washington se retrouvent dans des camps opposés. Il s’agit du sénateur Angus King, avec ses confrères Elizabeth Warren et John McCain. Ils ont eu le courage [pour ne pas dire l’affront, ndlr] d’introduire une loi qui ramènerait la Loi Glass Steagall et dans l’essentiel, ils ont appelé à scinder les banques telles que nous les connaissons.

Citant ensuite le sénateur King, en réponse à la question « Glass Steagall peut-il être voté ? », celui-ci répond « Oui, c’est possible, car il y a un niveau surprenant et sans précédent de soutien » de la part des citoyens et même de certains banquiers, sans toutefois citer de noms.

En direct de Wall Street

Tôt lundi matin, à 7h30, le siège social de la mégabanque de Wall Street JP Morgan Chase a été pris d’assaut par une dizaine de militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC), alors que des centaines banquiers embarrassés se rendaient à leur poste pour une autre journée de pillage, et que des milliers de piétons intrigués passaient devant la tour JP Morgan Chase sur Park Avenue, à Manhattan.

Une bannière, bien visible, disait : « JP Morgan, nous savons que vous avez l’intention de tromper le peuple américain », accompagnée d’une liste détaillant leurs activités criminelles et d’un appel à restaurer Glass-Steagall. Un peu plus loin, sur la même rue, se trouve l’immeuble d’UBS et encore un peu plus loin celui de Citigroup.

Le slogan le plus populaire :

JP Morgan you can’t hide,
You are guilty of genocide !
 

(JP Morgan, vous ne pouvez pas vous cacher, vous êtes complices de génocides.)


La plupart des employés étaient sonnés, certains jouant les durs en disant : «  ils payent bien », d’autres faisant mine de ne rien voir. Les militants du LPAC ont toutefois insisté sur le fait que JP Morgan avait dû malgré tout payer des milliards de dollars en pénalités depuis 2 ans pour leurs activités criminelles, même si aucun d’entre eux n’a été... pour l’instant, poursuivi au pénal.

Les photos, dont l’une montrant Jamie Dimon, le PDG de la banque, en habit de prisonnier derrière les barreaux ont eu, il va sans dire, un certain succès...

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  • petite souris • 13/08/2013 - 20:58

    le Glass-Steagall vite !
    pour les banques et les banquiers : advienne que pourra !

    Répondre à ce message

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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