Aux Etats-Unis, après une longue enquête, le procureur « indépendant » Robert Mueller a finalisé son rapport sur le soi-disant scandale du « Russiagate », une vaste machination politico-médiatique visant à paralyser la présidence américaine, bâtie sur une prétendue « collusion » entre les équipes de Trump et une Russie accusée de s’ingérer dans le processus électoral de la plus grande démocratie occidentale.
Ainsi, ce dossier, dépourvu de la moindre preuve, vient de faire pschitt.
On aurait espéré qu’une fois libéré de ce chantage permanent orchestré par Wall Street et les Britanniques, Donald Trump puisse enfin accomplir le mandat pour lequel il a été élu.
Car le peuple américain, autant que les peuples européens, ne supporte plus une mondialisation financière qui ne cesse d’enrichir les 1 % du sommet au détriment de la grande majorité.
Après le retour des vétérans des guerres d’Irak et d’Afghanistan, des conflits qui ont coûté des milliards et n’ont nullement rétabli la paix ou la sécurité des intérêts américains dans le monde, les électeurs de Trump lui ont donné mandat d’en finir avec « les guerres sans fin ».
Seulement, pour tenir cette promesse, au lieu de s’aplatir devant les gros donateurs républicains qui ont financé sa campagne ou le puissant lobby des « chrétiens évangélistes », qui soutiennent sans réserve une extrême droite israélienne va-t-en guerre, Trump va devoir faire preuve de caractère.
S’il veut à nouveau capter le vote populaire, et pas seulement celui des « faiseurs de roi », il doit couper au plus vite les ailes des éléments les plus fous et les plus belliqueux de son administration : le néoconservateur John Bolton, mais aussi le vice-président Mike Pence et…