Lors de l’ouverture du Congrès de l’AFL-CIO, la première confédération syndicale des Etats-Unis, la sénatrice Elizabeth Warren a frappé fort en appelant à soutenir sa proposition de loi pour couper les banques en deux – le « Glass-Steagall du XXIe siècle ».
Il y a cinq ans, les experts nous disaient qu’il fallait renflouer les banques car le secteur était trop concentré et qu’une seule faillite suffirait à faire plonger l’ensemble de l’économie. Aujourd’hui, les quatre plus grandes banques sont 30 % plus grosses qu’il y a cinq ans. (…) Qu’en est-il des réformes ? (…) les grandes banques et leur armée de lobbyistes se sont constamment battues pour retarder, couler, bloquer ou abattre toute régulation (…) Comme avec ma proposition de loi pour rétablir Glass-Steagall, présentée avec John McCain, Angus King et Maria Cantwell : ils font tout pour l’arrêter.
Elle a d’ailleurs expliqué comment Wall Street avait bloqué en 2010 la proposition de loi Cantwell-McCain qui s’apprêtait à rétablir la séparation totale entre banques de dépôt et banques d’affaires.
Le lendemain, grâce au concours des militants du LaRouchePAC qui participent au Congrès et ont répandu le Glass-Steagall dans tout le pays, l’AFL-CIO a adopté une résolution soutenant le retour du Glass-Steagall Act. Un fait révélateur du ferment populaire aux Etats-Unis en faveur du démantèlement des « Too big to fail ».
Barack Obama, adversaire avoué du Glass-Steagall, a préféré annuler sa venue devant l’AFL-CIO pour pouvoir s’occuper de lancer une guerre en Syrie.
# petite souris
• 11/09/2013 - 18:58
Obama botte en touche ! la peur du non !
ah ! ah ! ah !
quel courage politique !
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