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Une « union bancaire », dernière cartouche de l’oligarchie pour éviter Glass-Steagall ?

Devant la désintégration accélérée du système monétariste actuel, l’économiste américain Lyndon LaRouche constate que la vitesse de la chute dépasse de plus en plus la vitesse avec laquelle l’oligarchie financière mobilise des pseudo-remèdes pour y faire face.

Pourtant le monde financier déborde de créativité. Après avoir présenté les euro-obligations comme la recette miracle (alors qu’elles ne font qu’ajouter de la dette à la dette), cette semaine c’était le tour à la proposition d’une « union bancaire », un projet mijoté depuis longue date par le commissaire européen Michel Barnier à Bruxelles.

Promu par Mario Draghi et la Banque centrale européenne (BCE), le projet fut défendu par Mario Monti le 23 mai lors de la dernière rencontre des dirigeants de l’UE. « C’est aussi ma position », a précisé le président français François Hollande lors de la conférence de presse à la fin du sommet.

De quoi s’agit-il ? A prime abord, l’objectif affiché de cette « union bancaire » pourrait séduire bien des naïfs, car, postulant que ne plus jamais les Etats ou les contribuables devraient se voir sollicités pour voler au secours des banques, il s’agirait de mettre en place des mécanismes de sauvetage « entièrement financés par les banques elles-mêmes ».

Pour commencer, les Etats, et non pas l’UE, mettraient en place des fonds nationaux, par le biais d’un prélèvement obligatoire à hauteur de 1% des dépôts d’ici à dix ans, prélèvement imposé aux banques.

La stratégie d’intervention de cette structure s’articulerait en trois phases. Dans la phase dite préventive, chaque grande banque devra signifier auprès des régulateurs bancaires nationaux un « testament bancaire », c’est-à-dire un plan « de résolution et de continuité » en cas de problème majeur, par exemple indiquer la filiale qu’elle serait prête à vendre en premier.

Dans la deuxième phase, celle de « l’intervention précoce », les superviseurs nationaux disposeraient de pouvoirs étendus d’intervention. Ils pourraient, en mobilisant la cagnotte d’un pays, stopper telle ou telle activité à risque, changer la direction de l’institution ou vendre tel ou tel actif ou filiale. Cependant, dans une phase ultérieure, il est envisagé que chaque Etat pourrait se retrouver dans l’obligation de mettre son fonds national à la disposition d’un de ses voisins en cas de demande. En pratique, et cela fait déjà grincer des dents, cela implique tout de suite que les petites banques et caisses d’épargne, se verront dans l’obligation de cotiser à un fond de sauvetage essentiellement au service des grandes banques « universelles » menacées de faillite.

Enfin, dans la phase finale, les superviseurs nationaux passeraient à la restructuration des établissements en faillite. Et c’est là aussi qu’il y a anguille sous roche. Car s’il y est bien question de mettre en place une procédure de « bail-in » (inverse du « bail-out ») imposant une décote aux créanciers obligataires de la banque et d’une vente partielle ou totale de certains actifs à d’autres banques privées, il s’agit tout autant de transférer des volumes d’actifs toxiques à des entités publiques de défaisance (bad banks).

Michel Barnier, qui continue à affirmer que « l’innovation financière » (comprenez la spéculation) reste un moteur essentiel à l’économie mondiale, ne manque donc pas de culot lorsqu’il prétend que « L’objectif est de protéger les contribuables. Les banques doivent payer pour les banques ». Rappelons que le même Barnier freine des quatre fers pour empêcher toute mise en place d’une loi beaucoup plus simple et parfaitement capable de résoudre les problèmes qui se posent : la séparation stricte des banques de dépôts, des assurances et des banques d’affaires, c’est-à-dire ce retour aux principes du Glass-Steagall Act que défendent les 78 candidats de Solidarité et Progrès aux élections législatives en France.

La mauvaise nouvelle est que Hollande accepte de faire sienne une telle imposture. La bonne, c’est que pour leurs raisons propres, les grandes banques françaises, allemandes, néerlandaises et britanniques, ne souhaitent pas se retrouver sous tutelle d’un régulateur européen unique disposant du droit de leur piquer quelques centimes dans la caisse !

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  • Albert L • 07/06/2012 - 15:28

    c’était le but de ce sabotage économique et financier depuis 40 ans : Obtenir une unification Bancaire, de préférence mondiale.
    Des groupe franc-maçon anglo-saxon, ont volontairement orienté les lois, traités et institutions, en noyautant les sociétés secrète type Bilderberg, dans le but de mettre les nations le dos au mur, pour les forcer à accepter leur plan : Une seule banque pour le monde fait partie de leur plan.

    Répondre à ce message

  • dims • 07/06/2012 - 15:22

    Portons plainte à la coure européenne de justice pour l’argent public utilisé par nos gouvernents pour renflouer les banques-Si cela ne fonctionne, ben une revolution leur pend au nez et c’est bien parti

    Répondre à ce message

  • petite souris • 07/06/2012 - 15:05

    Les disputes et autres chamailleries commencent...

    Les grandes banques ne veulent pas être sous tutelle, bizarre ! bizarre !

    Ceux qui prônent une europe supra-nationale risquent d’en être pour leurs frais.
    Tel est pris qui croyait prendre ...

    Cela serait amusant d’assister au match et de compter les points....
    .... Quelle perte de temps quel gâchis pour les pays et les peuples !!!

    Vite un Glass-Steagall act du 21° siècle !

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

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pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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