Enfin, une personnalité politique allemande s’est levée publiquement contre la stratégie de déstabilisation menée par l’UE contre l’Ukraine et la Russie.
Dans un entretien avec l’influent quotidien allemand Die Welt, Lothar de Maizière (CDU), président du Dialogue germano-russe de Pétersbourg, a fait part de son désaccord non seulement à l’égard de la politique de l’UE envers l’Ukraine et la Russie, mais aussi avec la méfiance systématique exprimée par la chancelière Angela Merkel et le président Joachim Gauck envers la Russie, et envers Poutine en particulier,
De Maizière a également fait connaître son désaccord profond sur plusieurs points avec Andreas Schockenhoff, le coordinateur en chef des parlement et gouvernement allemands pour les contacts germano-russes. Ce dernier est connu pour ses discours enflammés contre Poutine.
De Maizière est un ancien Premier ministre d’Allemagne de l’est, lors de la période de transition entre mars 1990 et le jour de la réunification en octobre de la même année.
Les anciennes républiques soviétiques comme l’Ukraine, a-t-il dit, sont devenues des États souverains. Elles doivent décider d’elles-mêmes dans quelle direction aller. Il ne doit y avoir aucune pression d’aucun côté. Ni de l’UE, ni de Moscou. Mais malgré ceci, l’UE ne devrait pas ignorer totalement les intérêts spéciaux de la Russie. Les liens économiques entre l’Ukraine et la Russie sont encore très étroits. Rompre tous les contacts avec la Russie une fois adopté un accord d’association, comme l’exige essentiellement l’UE, pèserait tant sur l’Ukraine que la Russie.
On peut critiquer les aspects négatifs de la Russie, a-t-il ajouté, « mais il faut voir également les aspects positifs. 6000 entreprises allemandes sont actives en Russie. Notre sécurité énergétique dépend du gaz naturel russe, et jusqu’ici Moscou a honoré tous ses contrats. »
Malgré la censure des médias, le Dialogue de Pétersbourg a accompli de nombreux progrès dans les relations germano-russes, dans les domaines économique, culturel et religieux. L’approche critique de la chancelière Merkel à l’égard de la Russie est contre-productive, a conclu de Maizière, ainsi que le refus du président allemand Gauck d’accepter l’invitation des Russes pour se rendre en Russie.
Une autre personnalité, l’ancien président polonais Aleksander Kwazniewski, a pour sa part critiqué l’UE pour n’avoir pas été suffisamment généreuse à l’égard de l’Ukraine.
L’entretien avec de Maizière doit être vu à la lumière des remarques faites il y a quelques jours par l’économiste Lyndon LaRouche, qui a noté l’intérêt croissant d’une partie des élites allemandes pour une intensification des relations avec la Russie, en particulier dans le domaine de la production industrielle.
# petite souris
• 04/12/2013 - 22:30
Nozélites sont basiques
Faute d’idées et de projets pour le bien commun, il faut un ennemi pour preuve de l’existence de ces gens d’en haut !
Sont bien embêtés depuis la chute du rideau de fer .....
Alors,
d’une part, ils s’en prennent aux plus pauvres pour les voler
d’autre part, ils ont retrouvé leur ennemi puisqu’il ne fait pas comme eux
enfin ils l’ont identifié !
URSS ou Russie c’est pareil
Dieu merci il y a encore des gens qui pensent au bien commun et surtout certains médias osent en parler ..............
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