Lors d’une téléconférence de presse le 15 octobre avec d’anciens responsables de la lutte antidrogue aux Etats-Unis, notre collègue Dennis Small de l’EIR, le premier journaliste invité à interroger les intervenants, a demandé si le manque de conviction de Barack Obama et de son administration contre la légalisation des stupéfiants n’était pas liée au fait que sa campagne présidentielle de 2008 ainsi que celle qu’il mène actuellement ne sont pas financées en partie par de l’argent blanchi. Small a également expliqué que le méga-spéculateur et requin de la finance George Soros, un des grands promoteurs de la légalisation de la drogue aux Etats-Unis et dans le monde, est également l’un des principaux contributeurs des campagnes présidentielles d’Obama.
Même si l’objectif affiché de la conférence de presse était de faire pression sur l’administration Obama pour prendre enfin position dans le cadre de référendums en cours dans les états du Colorado, de l’Oregon et de Washington sur la légalisation, les intervenants ont été clairement surpris par le caractère direct de la question. Peter Bensinger, un ancien dirigeant de l’Agence de lutte antidrogue (DEA) n’a toutefois pas osé rejeter l’accusation de l’EIR, même si un journaliste du Huffington Post, Matt Sledge, est revenu à la charge pour obtenir une réponse.
Ce dernier a par ailleurs souligné sur le site du Huffington Post que Bensinger et les autres intervenants ont tous refusé de rejeter la suggestion de l’EIR, concernant l’attitude de l’administration Obama.
Dans le cadre d’un scandale connexe qui prend de plus en plus d’ampleur, le comité national du parti Républicain a récemment demandé qu’une enquête soit diligentée par le département de la Justice pour vérifier dans quelle mesure la campagne d’Obama n’a pas contrôlé l’origine des nombreuses contributions financière reçues sur son site internet, contrairement aux normes normalement appliquées pour ce type de transactions.
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