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Un ancien premier ministre Australien exige une rupture avec la politique américo-britannique

Dans son nouveau livre publié le 1er mai dernier, intitulé Dangerous Allies (Des alliés dangereux), l’ancien Premier ministre australien Malcolm Fraser (1975-1983) a appelé son pays a réaffirmer sa souveraineté et à rejeter l’impérialisme américano-britannique menant à un conflit mondial.

Fraser a demandé, entre autres choses, à ce que soient expulsés les Marines américains de la base militaire de Darwin, et que l’Australie ferme la station de suivi de satellites de Pine Gap, ciblant la Russie et la Chine et gérée conjointement avec les Etats-Unis. Hugh White, un stratège néoconservateur australien a déclaré que les propositions de Fraser étaient « les plus dramatiques faites par un haut responsable australien en matière de défense et de politique étrangère depuis les années trente ».

Fraser a prévenu depuis longtemps que les Etats-Unis visent la Chine (et la Russie) avec son système de défense antimissile, et que la politique d’endiguement de la Chine, incluant le Pivot asiatique de Barack Obama cherchant à impliquer l’Australie, peuvent conduire le monde vers une guerre thermonucléaire, dans compter le fait que l’Australie deviendrait dans ce contexte très certainement une cible.

L’ancien premier ministre a prévenu clairement que si l’Australie continuait à accueillir à Darwin des Marines américains dont la principale raison d’être est de cibler la Chine ; à déployer sa frégate équipée de missiles de croisière H.M.A.S. Sydney au sein du 7e groupe naval U.S.S. Washington ; à maintenir le major-général australien Rick Burr au poste de vice-commandant de l’Armée américaine dans le Pacifique occidental ; et à accueillir à Pine Gap des équipements faisant partie du système de défense antimissile américain et de son programme d’assassinats par drone ; le pays se retrouverait alors automatiquement entraîné dans les guerres américaines, de la même manière qu’il se laissait entraîner dans les guerres de l’Empire britannique par le passé.

L’Australie doit par conséquent mettre fin à ces liens, écrit Fraser. « Afin d’éviter toute complicité dans les futures opérations militaires américaines », les mesures mentionnées pourraient « être prises assez facilement et rapidement, sans trop de perturbation » à part celle concernant la station de Pine Gap, qui demanderait un préavis de 5 ans pour laisser aux Américains suffisamment de temps pour trouver une alternative.

Lors d’un entretien accordé le 21 avril à Robert Manne, du Sydney Morning Herald, Fraser a expliqué : « Je demande à l’Australie de rompre avec son long passé – depuis ses origines coloniales l’Australie a été entraînée dans les guerres britanniques, et les Etats-Unis ont aujourd’hui la capacité de nous entraîner dans des guerres, et je crois qu’il est temps que nous grandissions. » Fraser a nommé à plusieurs reprises l’ancien vice-président américain Dick Cheney, l’ancien ministre de la Défense Paul Wolfowitz et d’autres néoconservateurs comme responsables de l’actuelle dynamique vers une nouvelle guerre mondiale.

Il a aussi proposé que l’Australie continue à appliquer une politique de développement économique plutôt que de se précipiter vers la guerre. « Nous devrions nous décider à faire quelque chose de l’Australie, en tant que nation », a-t-il poursuivi, rappelant que le pays ne peut pas être de toute manière défendu en raison de sa faible population. « Nous devons nous développer, il faut plus de gens de plusieurs autres pays. Nous pouvons nous le permettre, nous pourrions être un pays de 40-45 millions d’habitants [le pays en compte actuellement 23 millions], il nous faudrait investir, tant dans l’environnement que dans l’eau et l’infrastructure, mais ces choses ne sont pas hors de portée. »

Fraser a été l’un des rares hommes d’Etat occidentaux à dénoncer la politique d’Obama en Ukraine, plaçant le blâme pour les actuelles tensions avec la Russie sur la stratégie triomphaliste anglo-américaine depuis la chute du mur, ainsi que sa volonté d’encercler la Russie avec des bases avancées de l’Otan et des systèmes antimissiles.

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  • petite souris • 13/05/2014 - 13:34

    Fraser, pour aller au bout de ses idées devrait donc tout simplement agir pour que l’Australie change de chef d’état !
    Donc exit la reine Elisabeth II et élection d’un président pour un pays réellement indépendant en quittant le Commonwealth !

    Répondre à ce message

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
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La City et Wall-Street fomentent la guerre pour éviter la refonte des institutions financières. Il nous faut changer la donne afin d’empêcher que la situation dégénère en catastrophe nucléaire.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
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La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

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L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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