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Ukraine : le plan de paix chinois met « l’Occident global » au pied du mur

En lançant son plan de paix, la Chine fait preuve de responsabilité et donne l’exemple. Elle montre, contrairement aux Occidentaux, qu’elle n’accepte pas que le monde soit amené dans une escalade vers une nouvelle guerre mondiale.

En présentant un plan équilibré comme point de départ à des négociations, elle met le monde transatlantique au pied du mur : revenir à la raison, ou révéler à tous qu’il est prêt à sacrifier l’Ukraine et à risquer la guerre générale, afin d’assurer son hégémonie.

La Chine vient de présenter deux contributions majeures pour aboutir à la paix en Ukraine, mais aussi pour rétablir la loi de la raison et de la morale dans un monde ensauvagé depuis une trentaine d’années, par un libéralisme extrême qui a appauvri toute la planète au bénéfice des plus riches, et par la loi du plus fort imposée par le couple anglo-américain.

Que la Chine se préparait à jouer un rôle de médiatrice était connu depuis la visite de Wang Yi, le plus haut responsable des Affaires étrangères chinois, en Europe, où il s’est entretenu avec Emmanuel Macron le 15 février, avant de participer à la conférence de la Sécurité de Munich le 18 février où il a également échangé avec le Ministre des affaires étrangères ukrainien Dmitri Kouleba, et de conclure par un voyage à Moscou où il a rencontré Sergueï Lavrov et Vladimir Poutine.

Le 21 février, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a présenté l’une de ces contributions, le document « conceptuel » intitulé «  Initiative pour la sécurité mondiale » (GSI). La GSI avait déjà été présentée par le Président Xi Jinping en avril 2022, recueillant le soutien de 80 pays, mais sa publication le 21 février, sous une forme qui présente plus en détail l’idée et définit les 20 priorités de coopération les plus pressantes, est vue par Beijing comme un moment important dans la mise en œuvre de cette initiative.

Cette initiative, qui note les turbulences et les conflits de plus en plus nombreux dans le monde, a pour but d’éliminer les causes de ces conflits internationaux, d’améliorer la gouvernance au niveau de la sécurité et d’encourager des efforts à l’échelle internationale pour amener plus de stabilité et de sécurité, promouvoir une paix durable ainsi que le développement du monde.

Et ce, par « la voie du dialogue plutôt que l’affrontement, du partenariat plutôt que par alliance et une coopération gagnant-gagnant plutôt qu’un jeu à somme nulle ».

Six principes ou engagements sont mis de l’avant pour mettre fin à cette insécurité :

  • L’engagement pour établir une vision commune, compréhensive, coopérative et soutenable de la sécurité,
  • L’engagement à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de chaque pays, petit ou grand, riche ou pauvre ;
  • L’engagement envers la charte de l’ONU qui, incarnant les « leçons amères » de deux guerres mondiales, représente l’ordre international basé sur le droit, à contrario de l’ordre des règles prôné par certains, qui est basé sur « la confrontation des blocs ou l’hégémonisme ».
  • L’engagement à prendre en compte les intérêts légitimes de tous les pays car « l’humanité est indivisible et la sécurité d’un pays ne doit pas être promue au détriment de celle des autres ».
  • L’engagement à résoudre les différences et les disputes entre pays par le dialogue et la consultation.
  • L’engagement à faire face aux problèmes d’insécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels.

La plan de paix de la Chine

C’est de cette conception générale et de cette vision philosophico-politique de l’humanité, que découle le plan de paix en 12 points présenté par la Chine le 24 février, le jour même du 1er anniversaire du lancement par la Russie de son « opération spéciale » en Ukraine.

Ce plan, intitulé « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », a d’ores et déjà eu l’effet d’une bombe politique, car il adresse du haut, sans nommer les noms, toutes les causes qui ont conduit à cette guerre et à son extension, de telle sorte qu’il est aisé pour chacun des acteurs de voir dans quels domaines et à quel niveaux ils en sont responsables, ainsi que les compromis qu’ils devront accepter pour arriver à la paix par un dialogue.

En voici résumés, les principaux points :

  1. « Respecter la souveraineté de tous les pays » ;
  2. « Renoncer à la mentalité de guerre froide. (…) Toutes les parties doivent (...) garder à l’esprit la paix et la stabilité à long terme dans le monde, et promouvoir la construction d’une architecture de sécurité européenne équilibrée, effective et durable. Il faut s’opposer à ce qu’un pays recherche sa propre sécurité au prix de celle d’autrui, prévenir la confrontation des blocs, et œuvrer ensemble à la paix et à la stabilité sur le continent eurasiatique. » ;
  3. « Cesser les hostilités, (…) soutenir la Russie et l’Ukraine de sorte qu’elles travaillent dans la même direction pour reprendre au plus tôt un dialogue direct, promouvoir progressivement la désescalade de la situation et parvenir finalement à un cessez-le-feu complet. » ;
  4. « Lancer les pourparlers de paix. Le dialogue et les négociations sont la seule solution viable à la crise ukrainienne. » ;
  5. « Régler la crise humanitaire. Toute mesure en faveur de l’apaisement de la crise humanitaire doit être encouragée et soutenue. » ;
  6. « Protéger les civils et les prisonniers de guerre. » ;
  7. « Préserver la sécurité des centrales nucléaires. La Chine s’oppose aux attaques armées contre les centrales nucléaires et les autres installations nucléaires pacifiques (…) » ;
  8. « Les armes nucléaires ne doivent pas être utilisées et la guerre nucléaire ne doit pas être menée. Il faut s’opposer à la menace ou l’emploi d’armes nucléaires. (...) ;
  9. « Faciliter l’exportation des céréales. Toutes les parties doivent appliquer de manière équilibrée, intégrale et effective l’Initiative céréalière de la mer Noire signée par la Russie, la Türkiye, l’Ukraine et l’ONU, et soutenir l’ONU dans ses efforts pour jouer un rôle important à cet égard. » ;
  10. « Mettre fin aux sanctions unilatérales. (…) La Chine s’oppose à toute sanction unilatérale non autorisée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les pays concernés doivent cesser de recourir de manière abusive aux sanctions unilatérales et aux juridictions extraterritoriales contre les autres pays, jouer un rôle en faveur de la désescalade de la crise ukrainienne et créer des conditions favorables au développement économique et à l’amélioration du bien-être de la population des pays en développement. » ;
  11. « Assurer la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement. » ;
  12. « Promouvoir la reconstruction post-conflit. La communauté internationale doit prendre des mesures pour soutenir la reconstruction post-conflit dans les zones de conflit. La Chine est prête à accorder son assistance et à jouer un rôle constructif à cet égard. »

Les réactions dans le monde

Les réactions ne se sont pas fait attendre :

  • Du côté des occidentaux, le président américain Joe Biden l’a tout de suite dénoncé : Ce plan « ne profiterait à personne d’autre qu’à la Russie ». « Si Poutine l’applaudit, comment pourrait-il être bon ? ».
  • Même son de cloche du côté de Jens Stoltenberg, patron de l’OTAN, pour qui « Pékin n’a pas beaucoup de crédibilité » car il « n’a pas été en mesure de condamner l’invasion illégale de l’Ukraine ».
  • Pour Josep Borrel, le chef de la diplomatie européenne, ce n’est « pas un plan de paix, c’est une position où la Chine réaffirme les positions exprimées depuis le début ». Mais « je ne veux pas le rejeter (...) Il y a des éléments intéressants sur l’utilisation des armes nucléaires, les échanges de prisonniers », a-t-il ajouté.

Mais d’autres, et pas des moindres, veulent avoir de plus amples explications :

  • Zelenski, le Président ukrainien, a dit vouloir se rendre en Chine pour en discuter ;
  • Emmanuel Macron compte en discuter avec Xi Jinping lors de son prochain voyage à Beijing, en avril, surtout pour faire pression pour que Beijing condamne « l’invasion » russe et obliger Poutine à revenir à la table des négociations ;
  • le Président Biélorusse, Loukachenko, se rendra en Chine prochainement ;
  • Et enfin, Ursula von der Leyen et Charles Michel, s’y seraient annoncés aussi !

Quant à la Russie, sa réaction a été nette : « Nous partageons les considérations de Pékin », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, tout en estimant que Kiev devait « reconnaître les nouvelles réalités territoriales ».

Parmi les pays du « Grand Sud », susceptibles de soutenir le plan chinois, il y a le Président Lula du Brésil qui œuvre déjà pour assembler des pays qui plaident pour un cessez-le-feu et pour la reprise des négociations dans un « Club de la paix ». D’ores et déjà une rencontre est prévue entre ministres des affaires étrangères des deux pays, Chine et Brésil, lors du G20 consacré à la politique internationale du 1-2 mars à New Delhi.

Enfin, notons qu’en Allemagne, à la veille d’une manifestation à Berlin qui a rassemblé 50 000 personnes pour exiger la cessation des combats et le retour à des négociations de paix, Sahra Wagenknecht (Die Linke) a twitté : « Le plan en 12 points de la Chine peut être un prélude à un cessez le feu et à la paix. Il serait irresponsable de gâcher cette opportunité. Le Chancelier Scholz doit maintenant montrer du courage pour soutenir cette initiative. »

Quant à Solidarité & Progrès, nous apportons tout notre soutien à l’initiative chinoise, tout en souhaitant sa jonction avec les efforts menés par le président du Brésil, Lula, pour créer un Club des pays pour la paix, ainsi qu’avec l’offre du pape François (merci de signer la pétition de l’Institut Schiller) de mettre le Vatican à disposition pour de telles pourparlers.

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  • Le Røy Patrick • 21/03/2023 - 17:18

    Bonjour Madame Bierre,
    Je suis tombé un peu par hasard sur votre article et vous avoue rester assez circonspect à sa lecture.
    En effet, le plan chinois n’est en soit pas un plan de paix mais un ensemble de souhaits généraux qu’émet la Chine et qui vont assez dans le sens de son impérialisme actuel. Certains de ces souhaits vont même en complète contradiction avec le conflit Russo-Ukrainien puisque le point 1 est relatif au "Respect de la souveraineté de tous les pays" alors que la Chine n’a jamais condamnée l’invasion et l’annexion de territoires d’un pays souverain. Respecter la souveraineté d’un pays c’est commencer par respecter ses frontières, respecter qu’il quitte l’union européenne quant il en fait la demande, le laisser libre d’y adhérer ou d’adhérer à une alliance quelconque. C’est ça respecter son voisin. Ce n’est pas d’y mettre le bazar dès que la direction qu’il prend ne vous convient pas. Alors pour moi, Russie, USA et Chine sont exactement les mêmes et peut-être aussi dans une moindre mesure votre communauté européenne. Incapables de respecter son voisin, incapables de respecter les institutions et incapables de respecter le droit international. En quelques mots incapables de respecter quoi que ce soit alors que les problèmes mondiaux qui se profilent nécessitent de faire autre chose que la guerre.
    Très cordialement

    • Christine Bierre • 21/03/2023 - 20:38

      Bonjour, Ce ne sont pas des souhaits "vagues", comme les pouvoirs occidentaux hostiles à la Chine l’on prétendu, ce sont 12 principes inébranlables si on veut rétablir la paix en Ukraine, et ailleurs. Totalement en désaccord avec vous lorsque vous dites "tous pareils". Les guerres d’agression depuis la chute du mur, ce sont les Anglo-américains qui les mènent (Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie). Ils ont tout fait pour inciter la Russie, qui a le droit comme tout autre pays, à des frontières sûres, sans armes nucléaires notamment au service d’un pouvoir russophobe, installé par les Occidentaux à Kyev. Ce plan doit permettre aux négociations de commencer, avec comme but de créer une nouvelle architecture de sécurité en Europe, qui garantisse des frontières sûres à tous les pays et un développement économique pour cimenter la paix (où la Chine pourra aider). Vous avez beaucoup de documentation sur notre site pour mieux comprendre tout cela.

    • Le Røy Patrick • 22/03/2023 - 03:52

      Bonsoir Madame Bierre,
      Je n’ai pas écrit vagues mais généraux et je ne pense pas avoir lu qu’un pays occidental avait évoqué le terme vagues. Donc, juste des principes généraux dont le 1er n’est même pas respecté, le second non plus d’ailleurs. Cela fait des années que la Russie mène une cyber guerre dans l’ensemble de cette région pays Baltes compris, qu’elle tente de déstabiliser les pays européens mais pas que dont pour votre pays à partir des départements de l’Ain et de la Haute Savoie. Pas mieux pour l’Afrique où Russie et Chine s’affronte. Donc si, tous pareils car si les européens et les américains sont bien les agresseurs des Irakiens et des Libyens, les Russes ont été jusqu’à perpétuer des attentats sur leur propre population pour justifier leur entrée en guerre en Tchétchénie. Dernier point, l’Otan n’a rien à voir avec l’agression sur Kyïv. Votre pays et l’Allemagne se sont toujours opposé à un élargissement à l’Ukraine sans parler que c’est impossible car ce pays est doté d’un système d’arme soviétique..

    Répondre à ce message

  • Gagré Harouna • 07/03/2023 - 15:37

    Le respect de la souveraineté des Etats est une condition nécessaire à toute négociation de paix.

    Répondre à ce message

  • robert longeon • 06/03/2023 - 20:59

    c est un plan plein de bon sens !

    Répondre à ce message

  • Zakharova • 28/02/2023 - 18:50

    Mme Brierre, je cite votre phrase :
    "Quant à la Russie, sa réaction a été nette : elle dit "apprécier les efforts chinois pour mettre fin au conflit, tout en insistant sur la nécessité de reconnaître l’annexion russe de quatre régions ukrainiennes".
    Je pense que vous avez mal traduit la déclaration russe, car votre terme "annexion" est du pur vocabulaire occidental !
    Vous semblez également ignorer que ce que vous et la rhétorique occidentale appelez "annexions" est le rattachement des régions du Donbass à la Russie, suite à l’expression des populations de ces régions, qui s’est faite par référendum démocratique (et sous observateurs occidentaux), mais que l’Occident qui a l’habitude d’annexer sans consultation du peuple, refuse de reconnaître !
    D’autre part, il ne peut pas s’agir "d’annexion", eu égard à une déclaration de la Chine, disant qu’elle ne reconnait aucune annexion de l’Ukraine par la Russie parce qu’elle considère les terres et les villes fondées par Catherine II comme Russes ! Il n’y a donc pas rupture de l’intégrité territoriale ukrainienne pour la Chine, ni annexion. La Chine considère et décrète que tout est Russe de plein droit et n’a jamais été autre chose".

    • LAKHDARI Sliman • 04/03/2023 - 01:51

      Bonjour,le Président de la Fédération de Russie ne fait que se défendre,défendre ses frontières,son Peuple Russe depuis 1991/2014 de l’Invasion des terroristes et assassins Nazis Ukrainiens d’une part,de l’O.T.A.N,des USA et de l’Union Européenne d’autre part. la Feuille de route et les 12 points proposés par la Chine pour arrivée a un cesser le feux et a la Paix a mon humble avis c’est une très bonne Proposition pour les pourparler d’amorçage de la PAIX INCHA ALLAH.

    • Christine Bierre • 05/03/2023 - 13:06

      Réponse à Zakharova.
      Vous avez raison. J’ai changé la phrase incriminée par celle-ci : « Nous partageons les considérations de Pékin », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, tout en estimant que Kiev devait « reconnaître les nouvelles réalités territoriales ».

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

La City et Wall-Street fomentent la guerre pour éviter la refonte des institutions financières. Il nous faut changer la donne afin d’empêcher que la situation dégénère en catastrophe nucléaire.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

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Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

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Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

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