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- La figure de proue des néo-conservateurs anglo-américain Victoria Nuland. Ici lors d’une rencontre avec des militaires géorgiens en 2013.
L’Ukraine a franchi un nouveau stade dans sa colonisation par les Etats-Unis, alors que son « gouverneur-général » Victoria Nuland, (secrétaire d’Etat adjointe de Barack Obama pour les pays d’Europe centrale et l’Eurasie) a ordonné à son Premier ministre Arseni Iatseniouk (qu’elle appelle affectueusement « Yats ») la nomination de trois étrangers dans le nouveau cabinet.
Comme le reconnaît candidement le Financial Times de Londres, les trois nouveaux ministres se sont vu accorder promptement (swiftly) la nationalité ukrainienne mardi dernier, quelques heures avant la ratification de leur nomination par les députés, et ce même si la double nationalité est interdite en Ukraine !
Le premier membre du trio, la nouvelle ministre des Finances, est américaine : il s’agit de Natalie Iaresko, directrice du fonds Horizon Capital, et qui était responsable des questions économiques à l’ambassade américaine de Kiev. Sa principale tâche sera d’initier les réformes structurelles et négocier une aide financière avec le Fonds monétaire international.
Le poste de ministre de l’Economie a été confié à un Lituanien, Aivaras Abromavicius, un pays accueillant les forces militaires de l’OTAN en vue d’une future guerre contre la Russie. Abromavicius a lui aussi été dirigeant d’un fonds spéculatif, East Capital, un fonds suédois de 3,6 milliards de dollars. Il a promis aux ukrainiens d’introduire les méthodes de travail européennes, sans préciser toutefois s’il se référait aux politiques de la Troïka imposées à la Grèce, l’Espagne et Chypre.
Le troisième, le Géorgien Alexander Kvitashvili, ancien ministre de la Santé de Géorgie, aura pour tâche de « réformer » le système de santé en réduisant les coût au maximum.
Les autorités européennes, que Nuland avait envoyées promener le 6 février dernier, à peine deux semaines avant le coup d’État du 20 février (avec son célèbre « F...k Europe »), ne voient bien sûr aucun problème à cette violation flagrante de la souveraineté ukrainienne, une pratique courante au sein de l’Europe.
# petite souris
• 05/12/2014 - 23:50
ok !
"ils" ont la nationalité ukrainienne bien que la double nationalité n’existe pas en Ukraine !
en Ukraine il est interdit de parler une autre langue que l’ukrainien ....... comment qu’"ils" vont faire ?
encore un interdit qui saute ?
tous ceux de Maidan se sont bien fait avoir ! ils voulaient l’Ukraine aux ukrainiens, hurlaient contre les russes, réfutaient d’être assimiler à des nazis et aujourd’hui sont américains ..............
elle est belle la démocratie de l’UE, des stètes, et de l’Otan !
# Karel Vereycken
• 10/12/2014 - 11:28
La première réunion du nouveau cabinet ukrainien a démarré en ukrainien. Ils étaient incapables de se comprendre. La discussion s’est poursuivie en anglais. Cela n’a pas marché non plus. Pour finir, ils se sont parlés en russe, une langue, précisons-le, que le gouvernement ukrainien veut bannir de son territoire... Presque drôle quoi.
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# ericbasillais
• 06/12/2014 - 11:38
L’Empire ne prend même plus la peine du secret.
Mais il n’existe pas d’autorité européenne : par définition d’un empire : il n’y a que des administrateurs.
Donc l’atonie signalée est logique. là aussi, il n’y a plus de faux semblant.
Toutefois, J.SAPIR prédit l’explosion de l’EURO pour 2015.
L’hiver économique pourrait être de toute façon très rude, les "sanctions" réciproques virant au blocus, notamment énergétique, dont la zone EURO fera les frais.
Nous sortirons de l’EURO dans le cadre d’une guerre de 4° génération, à partir du conflit Ukrainien, notamment.
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