Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilActualités

Train sur coussins d’air : pour L’Express, « le SpaceTrain entre en gare »

« Et si, finalement, le train du futur n’était pas américain mais français ? Et s’il n’évoluait pas dans un tube mais en extérieur, sur coussins d’air ? » , écrit l’hebdomadaire L’Express dans sa livraison du 13 avril 2018.

Comme l’ingénieur Jean Bertin avait tenté de l’expliquer à son époque, l’aérotrain, et le « principe d’effet de sol » (coussin d’air) dont il fait usage pour faire glisser un véhicule sans roues, fait appel au principe de moindre action cher à Pierre Fermat et Leibniz : il accomplit plus de travail avec un moindre effort.

Reste un énorme défi d’engineering pour passer de la science à une application technologique performante.

Depuis très longtemps nous avons présenté sur ce site le savoir-faire français dans ce domaine, non pas comme le souvenir d’un échec du passé, mais comme le fondement d’une technologie du futur.

Et le 5 septembre, dans la plus grande indifférence médiatique, nous étions archi-seuls à célébrer le centenaire de la naissance de Jean Bertin. Rappelons également que Jacques Cheminade fut le seul candidat présidentiel à évoquer cette piste dès 2012.

Aujourd’hui, pour donner à Paris une ouverture sur la mer, disposer d’un transport voyageurs rapide reliant Le Havre et Rouen avec la capitale tout en libérant le rail actuel pour un transport ferroviaire plus performant au service de l’ensemble portuaire Haropa, ce type de technologie sera déterminant.

La bonne nouvelle, c’est que l’hebdomadaire L’Express du 13 avril 2018 vient de consacrer un article substantiel à Spacetrain, une startup française basée à Orléans, déterminée à relever le défi.

Faisons tout pour que ses équipes puissent réussir !
Karel Vereycken.

La navette, de 40 places au départ, évoluera sur coussins d'air, le long d'un monorail en T inversé.
La navette, de 40 places au départ, évoluera sur coussins d’air, le long d’un monorail en T inversé.
Crédit : SpaceTRain

Le SpaceTrain entre en gare

Par Sébastien Julian, L’Express du 13 avril 2018.

Le SpaceTrain, projet français, filant en plein air et sur coussins d’air, pourrait aboutir dans les dix-huit prochains mois.

Et si, finalement, le train du futur n’était pas américain mais français ? Et s’il n’évoluait pas dans un tube mais en extérieur, sur coussins d’air ? L’idée paraît presque ridicule tant le concept d’Hyperloop popularisé par Elon Musk hante les esprits. Et pourtant. Depuis 2013, plusieurs centaines de chercheurs réfléchissent, en vain, au moyen de nous compresser dans des capsules capables d’atteindre la vitesse du son à l’intérieur de tubes faiblement pressurisés. Complexe à réaliser, très coûteux, l’Hyperloop se fait attendre. Il ne devrait pas voir le jour avant quelques décennies, selon certains spécialistes du transport. Cet horizon lointain donne l’occasion à d’autres sociétés de montrer leur savoir-faire et de développer des projets plus réalistes. A l’image de SpaceTrain, une start-up française qui table sur la mise en service d’un prototype dans les dix-huit mois.

Un projet éloigné de la vision technologique d’Elon Musk

« Nous aussi, nous avons l’ambition de révolutionner le rail », s’enflamme Emeuric Gleizes, le patron de la société. Mais pas question de faire dans le sensationnel et les effets de manche. Alors que les médias fantasment actuellement sur un Hyperloop sous-marin capable de relier Paris à New York à la vitesse folle de 2 000 kilomètres/heure, SpaceTrain garde les pieds sur terre. « Nous n’allons pas faire voyager des passagers dans des tubes. Et encore moins sous la mer », raille Thomas Bernin, le porte-parole de la société française, située près d’Orléans. A l’origine, SpaceTrain se présentait pourtant comme un concurrent direct d’Hyperloop.

Sa cabine futuriste devait aussi évoluer dans un tube transparent à la vitesse du son, comme en attestent de belles images 3D encore stockées dans les ordinateurs de la société. Mais, après des mois de calculs, les ingénieurs ont fini par jeter l’éponge. « Nous n’avons pas trouvé de solution capable d’évacuer, à moindre coût, la chaleur accumulée à l’avant de l’appareil », reconnaît l’un d’entre eux. Avant d’expliquer : « Imaginez : nous avons dans le tube l’équivalent de l’échauffement d’un avion évoluant à 12 000 mètres d’altitude, mais sans la température extérieure de - 60 degrés celsius permettant le refroidissement »

Autre casse-tête insoluble : comment maintenir le vide quasi parfait dans un tube qui se dilate ? Sans parler des mesures de sécurité à mettre au point pour faire voyager les passagers sans encombre dans un environnement ultraconfiné.

Les passagers profiteront du paysage, propulsés à 550 kilomètres/heure par un moteur à induction linéaire.
Les passagers profiteront du paysage, propulsés à 550 kilomètres/heure par un moteur à induction linéaire.
Crédit :  SpaceTrain

Pragmatique, Emeuric Gleizes s’est donc détaché de la vision futuriste d’Elon Musk pour se rapprocher de celle d’un autre grand esprit visionnaire : l’ingénieur Jean Bertin. Peu connu du grand public, celui-ci inventa, dans les années 1960, un train capable d’évoluer à grande vitesse sur coussins d’air : l’Aérotrain. Fiable et performant, l’appareil semblait promis à un grand avenir. Le 5 mars 1974, il battait même le record du monde de vitesse sur rail à 430,2 kilomètres/heure.

Mais ce bijou de technologie finit par tomber dans l’oubli pour des raisons politiques au profit du programme... TGV de la SNCF. « Nous en avons repris les grands principes », explique Emeuric Gleizes. Comme son aîné, le SpaceTrain utilisera donc des coussins d’air afin de se maintenir en lévitation quelques millimètres au-dessus du sol. Il circulera sur une voie en « T » inversé, large de 3,40 mètres et haute de 90 centimètres. Mais le parallèle s’arrête là. SpaceTrain profite de cinquante années de progrès technique par rapport à son prédécesseur. Grâce à l’électronique, il gagnera en stabilité et en précision de pilotage.

A l’époque de l’Aérotrain, la conduite se faisait à l’aide de systèmes hydrauliques manuels ou semi-automatiques. Aujourd’hui, des logiciels permettent de maîtriser la sustentation avec une précision millimétrique sur l’ensemble du trajet, assure un ingénieur. Le train peut même s’adapter en temps réel aux déformations de la voie, mesurées par des capteurs.

Des piles à combustible sur le toit

Côté propulsion, SpaceTrain bénéficie également des avancées récentes. Il utilisera non pas une turbine à gaz comme l’Aérotrain, mais un moteur à induction. Ce dernier fonctionne à l’aide de bobines placées sous la cabine et grâce à des plaques « ferromagnétiques » disséminées le long de la voie. Une fois les bobines alimentées en électricité, un flux électromagnétique se crée. Son passage sur les plaques provoque une force qui propulse la navette vers l’avant.

Pour fournir de l’énergie au moteur, les ingénieurs de SpaceTrain prévoient d’installer des piles à combustible sur le toit de l’appareil. Celles-ci transformeront l’énergie chimique, libérée par la réaction entre l’hydrogène et l’oxygène, en électricité.

Notre navette consommera 1 mégawatt d’électricité. Un tiers servira à la sustentation, précise les spécialistes. Le reste permettra la propulsion et l’alimentation de l’équipement à bord.

Une prouesse technologique facilement accessible.

« Nous sommes confiants. Contrairement aux solutions de type Hyperloop, il n’y a pas de verrou à faire sauter », assure un ingénieur. En Allemagne, Siemens teste déjà des trains de voyageurs équipés de piles à combustibles. Avec succès : les wagons parviennent à rouler à 140 kilomètres/heure. La capsule SpaceTrain, bien plus légère qu’un train de passagers, vise une vitesse plus élevée, d’environ 150 mètres par seconde, soit de 500 à 540 kilomètres/heure. C’est mieux que le TGV, qui roule à 320 kilomètres/heure en moyenne, mais moins rapide que les futures navettes Hyperloop, censées approcher la vitesse du son (1 260 kilomètres/heure).

Association des amis de Jean Bertin

« En vérité, la technologie imaginée par l’ingénieur Bertin permet d’aller beaucoup plus vite », renchérit Emeuric Gleizes. Dans les années 1960, son équipe a d’ailleurs effectué un essai à 1 200 kilomètres/heure à l’aide d’un chariot équipé de réacteurs sur une piste aérienne. « Nous avons consulté les archives de la société Bertin, le système de coussins d’air se révèle parfaitement stable à haute vitesse », confirme un ingénieur. Alors pourquoi opter pour une vélocité plus faible ? Pour des raisons de coût et de nuisances sonores. « Plus la navette va vite, plus il lui faut de l’énergie et plus elle produit de décibels (SpaceTrain prévoit d’ores et déjà d’équiper sa voie de panneaux anti-bruit). 150 mètres par seconde, c’est ce qu’il nous faut pour être compétitif sur le marché de l’interurbain », conclut Emeuric Gleizes.

L’entrepreneur en profite pour dérouler son argumentaire.

Le coût de construction de notre ligne ne dépassera pas 5 à 6 millions d’euros par kilomètre, contre 25 pour le TGV et 50 pour le Maglev, le train à sustentation magnétique qui fonctionne en Chine et au Japon. Par rapport à un Hyperloop, dont personne ne connaît le coût exact, SpaceTrain est bien plus économique ! D’autant qu’il requiert peu d’entretien. A la différence d’un TGV, un train sur coussins d’air n’use pas les voies. De 1969 à 1978, l’Aérotrain a fonctionné sur du béton sans que celui-ci ne reçoive de soins particuliers

, confirme Daniel Ermisse, un de ses anciens pilotes.

Transformer les lignes interurbaines en trajets de métro

Fort de ses nombreux atouts, SpaceTrain chercherait-il à remplacer notre très coûteux TGV ? « Ce n’est pas notre but, assure Emeuric Gleize. Nous visons en priorité les zones enclavées et les lignes sous-exploitées comme Orléans-Paris, Orléans-Vierzon ou Le Havre-Paris. Notre objectif consiste à transformer les lignes interurbaines de 200 kilomètres en trajets de métro. »
Le lieu de tests de la future navette est déjà tout trouvé : il s’agit du monorail sur lequel évoluait l’Aérotrain il y a un demi-siècle ! Situé au nord d’Orléans, entre Saran et Ruan, ce serpent de béton soutenu par des piliers de 7 mètres de hauteur s’étire sur 19 kilomètres. Le temps l’a quelque peu endommagé. Certaines pièces souffrent de la rouille et la végétation colonise certaines sections. Mais la structure en béton - le plus important pour faire circuler la navette - demeure en parfait état. « Les experts du centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) l’ont analysée en détail. Elle peut reprendre du service sans aucun problème », confirme un ingénieur.

« Notre intention est de faire appel à des sociétés spécialisées pour moderniser un tronçon de 9 kilomètres de voie puis de l’équiper avant de lancer une première phase de tests », précise Emeuric Gleizes. « Les négociations avec l’Etat se présentent bien. D’ici à la fin de l’année, nous espérons signer une convention qui nous donne le droit d’exploiter la ligne », explique Thomas Bernin. En attendant, SpaceTrain tente de rassurer la population locale. « Certains pensent qu’ils vont devoir mettre la main à la poche ; d’autres s’inquiètent du bruit et de la sécurité... A nous de répondre à ces angoisses », ajoute Emeuric Gleizes. Et de montrer qu’en dehors d’Hyperloop, une autre solution de transport à grande vitesse, totalement française, est sur de bons rails.

A SAVOIR. Des cousins à propulsion 100 % magnétique

Si la carrière de l’Aérotrain fut de courte durée, celle de ses cousins - les trains à sustentation magnétique dits Maglev - perdure. Le JR-Maglev mis au point par la compagnie ferroviaire Japan Railways détient actuellement le record mondial de vitesse (603 kilomètres/heure) de la catégorie depuis 2015.

Mais la Chine, qui exploite aussi une ligne à sustentation magnétique de 30 kilomètres entre Shanghai et l’aéroport de Pudong, se prépare elle aussi à battre des records. Ses ingénieurs planchent sur un super-Maglev capable, en théorie, d’atteindre la vitesse folle de 1 000 kilomètres/heure.

Cet article a été repris d'un autre site.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • BONIN Stéphane • 05/05/2018 - 13:26

    Aucun intérêt, et tant pis si j’ apparais comme "un ayatollah" du rail . Surtout que les lignes citées (Paris - Orléans - Vierzon et Paris - Le Havre) sont loin d’ être "sous-exploitées" ! Elles sont en général plutôt saturées (c’ est pas par hasard que Gisors - Serqueux se fait en parallèle de Paris - Le Havre) et bénéficie d’ investissements ferroviaires et matériels réguliers - exemple, ces lignes vont toutes bénéficier dans les 2 ans de la livraison de rames Bombardier Régio 2N . Sans compter les autoroutes et 2*2 voies routières qui les desservent ! Ces gens ne sont pas crédibles, désolé de le dire aussi abruptement, mais c’ est évident.

    • BONIN Stéphane • 05/05/2018 - 16:06

      Les gens de "Spacetrain" voulais je dire, bien sur, car ces régions citées ne sont pas "enclavées"..........bien que certains de leurs hommes politiques cherchent à le faire croire, parfois.

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

S&P et Jacques Cheminade se battent depuis plusieurs décennies pour re-nationaliser la Banque de France, afin de reprendre le gouvernail de notre avenir et recréer des millions d’emplois.

En savoir plus
Aérotrain, maglev, nucléaire : la leçon de Jean Bertin
3 mars 2008
Science
Aérotrain, maglev, nucléaire : la leçon de Jean Bertin
Comment la « guerre des étoiles » va donner des ailes à l’aérotrain
10 février 2010
Science
Comment la « guerre des étoiles » va donner des ailes à l’aérotrain
M. Berthelot, racontez-nous l’aventure de l’aérotrain
20 juillet 2010
Actualités
M. Berthelot, racontez-nous l’aventure de l’aérotrain
L'Aérotrain de Jean Bertin sur la voie du retour
5 décembre 2017
Actualités
L’Aérotrain de Jean Bertin sur la voie du retour
Cheminade
8 juillet 2013
Passages médias
La République du Centre interviewe Cheminade : « L’Aérotrain est une idée d’avenir »
Célébrons le centenaire de l'ingénieur Bertin !
5 septembre 2017
Science
Célébrons le centenaire de l’ingénieur Bertin !

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard